Aujourd'hui 13 janvier 2016... le temps des Fêtes est bien terminé, l'hiver bien installé, les vacances sont derrière nous. La plupart d'entre nous ont repris le même travail que nous avions en décembre, vivent avec les mêmes gens, dans les mêmes conditions. Pourtant, il y a un je ne sais quoi de spécial dans le fait de changer d'année. Comme si ce moment était plus approprié pour faire des changements positifs dans notre vie. Curieuse de savoir d'où vient cette tradition, j'ai fait une petite recherche :
Cette coutume remonte à plus de 4 000 ans, et est partagée par de multiples civilisations. Qu'elles soient du domaine séculaire ou religieux, les résolutions avaient, et ont encore en commun d'être prises dans le but d'améliorer une situation, pour le bien commun ou personnel ou encore de rendre l'être humain meilleur.
Donc 13 jours se sont passés depuis le Jour de l'An et nous avons repris le chemin des habitudes. C'est le moment idéal (si nous avions le désir d'apporter des changements), de vérifier ce qui se passe dans la réalité. Est-ce que nos résolutions ont déjà pris le chemin de l'oubli? Ou si nous avons encore l'intention de les tenir. Sont-elles devenues des prétextes à se culpabiliser parce qu'on n'a pas encore trouvé le temps ou le moyen de commencer? Ou alors, a-t-on commencé le cœur joyeux et déjà fait des petits accrocs à nos belles intentions?
On revient donc toujours à la même réalité : quand on prend une résolution, c'est que nous sommes insatisfaits d'un de nos comportements, soit qu'il est néfaste pour notre santé, soit qu'il nous empoisonne la vie au du point de vue émotif ou encore qu'il empire avec le temps et finit par nous inquiéter.
Si vous avez pris une ferme résolution, que vous y tenez et qu'elle ne fait pas encore partie intégrante de chacune de vos journées, il y a de fortes chances que vous vous trouviez l'an prochain à prendre la même résolution!
C'est que même si vous voulez vraiment changer quelque chose, il y a une autre partie de vous qui ne veut rien changer : elle est habituée à la situation actuelle et elle déteste les changements même bénéfiques.
Beaucoup de gens ignorent qu'ils ont en eux tout un comité décisionnel qui ne s'entend pas nécessairement (en fait, qui s'entend rarement). Une partie de moi veut changer quelque chose, mais une autre ne veut pas... qui va gagner? Quand on prend une résolution, c'est qu'on veut que cette partie de nous gagne. Cependant, il est important de réaliser qu'on aura à faire face à cette autre partie qui résiste aussi fort, et que surtout au début, le changement va demander un réel effort. D'une certaine façon, nous sommes notre pire ennemi dans l'entreprise. Heureusement, notre conscience est notre alliée : si nous sommes conscients des différentes facettes de nous-mêmes, nous abordons la situation avec réalisme en sachant que plus le désir de changement est grand, plus la résistance sera grande. Ainsi, on aborde la situation avec réalisme et on s'attend à avoir à gérer toutes les pensées du mental qui cherchera de façon très habile à nous détourner du projet. Il s'agit donc de rester concentré sur le projet, se rappeler régulièrement son importance et s'attendre à ce que notre mental nous dise qu'on est trop fatigué, pas assez organisé, que ce serait mieux de commencer demain, qu'au fond, quand c'est trop difficile, c'est que le temps n'est pas idéal, etc.
Il ne sert à rien d'essayer de faire taire le mental quand il se manifeste, laissons-le plutôt parler et concentrons-nous sur l'action bénéfique que nous avons besoin de faire. C'est la seule façon d'arriver à tenir une résolution du Nouvel An!
Bonne Année!