Manger
bio n'est plus seulement une mode, c'est carrément devenu pour plusieurs un
mode de vie. Les gens cherchent de plus en plus à mieux manger, bouger plus,
bref avoir une meilleure qualité de vie. Dans cette optique, les paniers de
légumes biologiques ASC (agriculture soutenue par la communauté) sont de plus
en plus populaires au sein des familles estriennes.
« La
demande est très forte ces dernières années. D'ailleurs, il est difficile
d'associer le bio à un type précis de clientèle. Ce que l'on remarque, c'est
que plus en plus de gens on envie de manger des aliments de qualité. C'est un
plus lorsqu'ils viennent d'un marché local puisque les consommateurs ont le
goût d'encourager leur voisin, et par le fait même, l'économie
régionale », précise Géraldine Lansiaux, chargée de projet dans la MRC de
Coaticook.
Les
producteurs maraîchers qui offrent ces paniers sont tous certifiés. Leur défi
est de varier leurs produits afin que les gens n'aient pas l'impression de
consommer toujours les mêmes aliments.
« Ce
qui est important pour nous, c'est de répondre à la demande des consommateurs.
Pour cette raison, nous offrons deux formats de panier », ajoute Mme
Lansiaux, elle-même consommatrice de bio.
Pour
l'entreprise maraîchère Jardin du Quartier,
le mot d'ordre cette année est « qualité et variété ». Nouvellement
démarrée, l'entreprise offrira pour la toute première fois ses paniers bio ASC.
« L'année
dernière, notre objectif était de nous faire connaître. Maintenant, mon métier
de cuisinier combiné à celui de maraîcher me donne envie de faire découvrir
aux gens des produits qui plairont à la fois aux consommateurs et aux cuisiniers », raconte Serge Proulx, cuisinier de formation et maraîcher.
La
nouveauté cette année se trouve dans la diversité offerte.
« Nous
ratissons encore large, alors nous offrons cette année plusieurs variétés, que
ce soit dans les tomates, les patates, et même les melons, pour ne nommer que
ceux-là », énumère celui qui avait à coeur le respect de l'environnement
et une vision écologique qu'il se plait à transmettre à travers sa petite
entreprise à l'échelle humaine.
D'ailleurs,
lorsqu'on lui demande si c'est encore un mythe que le bio local coûte plus cher,
il conclut que les avantages à cette consommation sont nombreux. Cette façon de
consommer permet d'encourager son voisin, de faire rouler l'économie locale
ainsi que la consommation d'aliments sans pesticides. Ceux-ci viennent
largement compenser pour les quelques dollars dépensés en plus.