Ce radieux soleil de septembre restera gravé dans la mémoire des 12 000 personnes présentes au Stade de l'Université de Sherbrooke ce week-end. Pour une 11e édition avait lieu cet événement grandiose et surtout unique au pays que j'ai eu la chance d'animer en partie : la Collation des grades de l'Université de Sherbrooke.
Nous pouvions sentir la fébrilité des 2 800 diplômés qui ont atteint le fil d'arrivée de leur marathon d'étude. Des diplômés qui ont travaillé fort pour apprendre, grandir et devenir des professionnels compétents. Une pluralité de chemins se dessinent maintenant devant eux, mais le sentiment de se jeter dans le vide peut donner le vertige ; un beau vertige.
Au moment d'écrire ces lignes, je me sens comme ces nouveaux diplômés, un peu effrayée devant l'inconnu, mais surtout excitée de commencer un nouveau chapitre, une nouvelle chronique.
Chanter pieds nus, chanter librement
Chaque dimanche soir, je regarde La Voix Junior en espérant voir quelqu'un de chez nous rayonner devant des millions de téléspectateurs. Pensons à cette vague de fierté qui nous a envahis lorsque les juges se sont retournés devant les talents de Tim Brink, Priscilla Quirion, Jacynthe Véronneau, Marie-Onile Rodrigue, Camélia Zaki et j'en passe. Note aux amateurs de sports : le sentiment est similaire à celui que l'on ressent lors d'un match du Canadiens et que ce dernier l'emporte. L'usage du mot « on » devient subitement pratique courante dans chaque foyer. ON a gagné, ON a bien joué. Comme si nous faisions partie du jeu. C'est la même chose pour cette émission.
ON était donc très fier de recevoir en studio, la semaine dernière, la plus jeune candidate de la première édition de La Voix Junior, la Magogoise Lee-Ann Viens. Afin de me plonger dans son univers, et parce qu'elle interprète toujours ses chansons pieds nus, nous avons enlevé nos chaus-sures pour toute la durée de l'entrevue. C'est une façon pour elle de se sentir plus libre, plus « groundée » si je peux me permette l'expression. Adorable, n'est-ce pas ?
Récemment, elle a enregistré une chanson qui touche droit au cœur toutes les mamans. C'est re-marquable de voir cette jeune de neuf ans porter des paroles qui résonnent autant. Cette chanson, composée par son beau-père Alain Gignac, est disponible partout. Cliquez ici pour plus de détails.
« Elle, elle est la plus belle des étoiles celle qu'on regarde en souriant celle qui nous guident avec le temps celle nous berce avec le vent. »
Vous pourrez la voir interpréter l'hymne national du Phoenix de Sherbrooke lors du week-end d'ouverture, soit le dimanche 2 octobre à 15h. Elle prévoit aussi lancer un premier album de Noël en novembre prochain.
Le Gratitude Café
Comme plusieurs ce week-end, une amie et moi avons choisi de braver la chaleur et faire l'ascension du Mont Orford. Nous n'allions tout de même pas laisser dame nature contrôler nos sorties d'été... eh je veux dire d'automne. ;)
Avec de l'eau (beaucoup d'eau) et une bonne crème solaire, nous étions parties pour la gloire, comme les nombreuses familles que nous avons croisées. Outre les visages rougis par le soleil et les vêtements suintants de bonheur, ces mar-cheurs avaient tous un point en commun ; un sourire. Ce sourire de satisfaction de gravir une montagne avec ses difficultés surmontables et d'observer l'immensité et la beauté du paysage. Ce sentiment d'être maître de sa journée et d'oublier que le temps s'échappe si rapidement.
L'aventure s'est terminée sur la charmante terrasse d'un petit café tout droit sortie de Pinterest, le Gratitude Café. Ce nom résumant exactement notre état d'esprit lorsque nous l'avons repéré, nous n'avions d'autre choix que de s'y arrêter.
Nouvellement installé dans le Canton d'Orford, ce resto aux couleurs calmes et épurées offre un vaste choix de smoothies, de cafés et de repas végétaliens goûteux, colorés et équilibrés. Juste d'y penser, j'en ai encore l'eau à la bouche. Imaginez une salade décomposée avec du quinoa, de l'avocat, du maïs, des tomates, de l'humus maison et des croustilles, le tout servi avec un pain de sarrasin. Hypnotisée par le menu, j'ai même choisi de boire un matcha latté... chaud, malgré les 30 degrés (rires)!
Même les amateurs de viande se laisseront charmer.
Photos dans le texte:
Gracieuseté: Université de Sherbrooke, Isabelle Perron, Christian Briand (capture d'écran) et Facebook Gratitude Café.