Un gouvernement plus humain, pour ainsi dire, composé d'autant d'hommes que de femmes plongés au cœur du processus décisionnel devrait permettre, aux yeux de la candidate libérale Marie-Claude Bibeau, de maintenir une préoccupation constante de la situation des femmes lorsque vient le temps d'arrêter de nouvelles politiques.
La candidate libérale s'appuie sur l'engagement de son chef, Justin Trudeau, de former un conseil des ministres composés d'autant d'hommes et de femmes. « S'il y a plus de femmes, elles auront le réflexe de penser aux femmes dans le processus d'analyse. » Mme Bibeau mentionne que les nombreuses coupures dans les programmes sociaux ont affecté les hommes, mais particulièrement les femmes. « Aujourd'hui, c'est encore vrai que les femmes s'occupent des enfants et des aînés. »
Sa formation politique promet d'être plus généreuse pour les allocations familiales en établissant la répartition des montants selon les revenus et en abolissant les sommes versées aux familles dont le revenu est de plus de 150 000 $. « Présentement, c'est égal pour tous. On veut rendre ça équitable et non imposable. Il n'y aura pas de mauvaise surprise au mois d'avril. » Mme Bibeau mentionne que les femmes jouent fréquemment le rôle d'aidant naturel. Elle réitère la promesse d'étirer la prestation de compassion sur 1 an, mais équivalant au montant de six mois en apportant de la souplesse et une meilleure accessibilité.
La candidate rappelle que le Parti libéral souhaite une meilleure redistribution de la richesse et de stimuler l'économie. Le programme d'infrastructure semble une solution. On prévoit entre autres la construction de logements abordables et de coopératives d'habitation. « Quand la construction va bien, tout va bien. Les gens travaillent, consomment, les commerces vont bien et toute la communauté en bénéficie. En cette période de récession, on juge qu'il est plus important de stimuler l'économie. On n'est pas à couper et chercher à tout prix un équilibre budgétaire. On peut se permettre un déficit responsable. »
Mme Bibeau reconnaît l'importance de l'économie sociale et précise que le rôle du député est de favoriser le partenariat et de faciliter l'accès aux programmes. « Il faut faire du réseautage et trouver le bon partenaire qui peut débloquer les choses. Comme députée, j'aurai un grand réseau de contacts et je serai bien placée pour établir des partenariats. »
Parmi son thème de choix, la candidate avoue avoir un faible pour les aînés. « Je me promène dans le comté et je constate que les aînés ont des interrogations et des inquiétudes au niveau financier. Je tiens à les rassurer que l'abolition du fractionnement du revenu vise la population active. Elle ne s'appliquera pas aux personnes retraitées. On veut également rétablir l'âge d'admissibilité à la sécurité de vieillesse et le supplément de revenu garanti à 65 ans plutôt qu'à 67 ans présentement. »