Entreprises depuis l'an dernier, les démarches du personnel enseignant des 5e et 6e années de l'école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur de Weedon, pour aider les écoliers à penser à leur futur, vont bon train. Cette fois-ci, encore, ces derniers ont pu explorer différentes professions, différents métiers en vue de découvrir ce qui pourrait les intéresser plus tard.
Geneviève Boulanger, enseignante de 5e année, confie que trente-six jeunes de ces classes ont pu profiter d'un stage d'une journée dans une entreprise de leur choix. Caserne de pompier, animalerie, bureau de médecin, gymnase ont servi de lieu de rencontre. D'autres ont fréquenté des électriciens, des humoristes, une gardienne d'enfants. Même le journal Le Haut-Saint-François a reçu la visite de Marilou Mercier, qui voulait découvrir le quotidien du journaliste.
« Les enfants méconnais-sent les milieux de travail, c'est la raison pour laquelle on leur offre, dans l'optique du projet Volet orientant, la chance d'explorer pour une première fois divers emplois qu'ils pourront occuper plus tard », décrit Mme Geneviève. « On a la chance d'avoir une belle équipe pour réaliser un tel projet », qu'elle reconnaît, soulignant l'intérêt de Chantal Lisée, Sylvain Dostie et Marie-Ève Péloquin qui se sont investis dans ce projet.
Parce que trouver des stages pour trente-six enfants, ce n'est pas facile ! Et il faut ajouter les demandes de permission parentale, négocier des assurances, etc. On doit, de plus, mettre en situation chacun pour qu'il vive bien cet évènement. La jeune fille ou le jeune garçon s'informe, prépare quelques questions à poser à celle ou celui qui le recevra. L'élève écrit une lettre de présentation destinée à la personne chez qui il passera quelques heures. Il explique ce qui l'intéresse dans ce métier tout en se présentant.
« Pour certains enfants, ces stages confirment leur intérêt pour le secteur d'activité qu'ils ont choisi. D'autres réalisent que ce n'est pas comme il le pensait. Quelques-uns déclarent qu'ils ont décidé de continuer à chercher », décrit l'enseignante, heureuse du succès des démarches qu'ils ont entreprises. « Les écoliers s'attendent que l'an prochain, l'activité soit reprise, les gens du milieu savent rendre ça intéressant », conclut-elle.