La consommation de drogue et d'alcool peuvent évidemment modifier le cours
de nos relations sexuelles, mais comment ?
À court, moyen et long terme, la consommation de drogue n'a pas les mêmes
effets sur notre organisme et les impacts négatifs ne peuvent que prendre de
l'expansion. Outre la catégorie de drogue consommée, notre physionomie a aussi
un rôle important à jouer dans la fluctuation des effets.
Qu'on soit femme, homme, qu'on ait 15 ans ou encore 55 ans, nous ne
réagissons pas de même manière aux substances psychoactives et les impacts
peuvent grandement varier.
Une consommation élevée chez l'homme peut affecter les fonctions sexuelles
telles que l'érection, l'éjaculation ou encore l'excitation. Chez la femme le
désir et la lubrification vaginale peuvent diminuer et ainsi amener à ressentir
de la douleur lors de la pénétration vaginale.
Par exemple, ce qui concerne la consommation élevée de cannabis, elle a
pour effet de neutraliser temporairement la production de testostérone ce qui
peut avoir comme effet d'amener des difficultés reproductives chez l'homme. Quant
à la consommation de cocaïne à long terme, elle peut entrainer l'incapacité
d'atteindre l'orgasme pour les deux sexes.
À court terme, la consommation de substance peut faire tomber certaines
barrières telles que la timidité, mais aussi certains principes fondés sur des
valeurs personnelles. Il est donc important d'évaluer les limites de chacun en
discutant avec le partenaire, précédemment à la relation sexuelle, parce qu'une
fois sous l'effet de substances, le consentement n'est plus valide.
Soyez vigilant avec votre modération pour faire durer le plaisir !
Kasey O'Reilly, sexologue
Sans culotte ni tabous