Il est normal que vous ayez peur de consulter un urologue. Leur réputation n’est pas la meilleure en raison de la localisation des pathologies dont ils s’occupent. Pour vous aider à moins craindre la visite de l’urologue et pour que vous ayez une idée précise de comment cela se passera, Les Cliniques Marois, experts urologues à Laval, vous proposent un tour d’horizon de toute la procédure, depuis la consultation jusqu’aux diverses interventions.
La consultation
En dehors des cas d’urgence, l’urologue, comme tous les médecins spécialistes, reçoit sur rendez-vous. Au moment de la première consultation, vous devrez expliquer votre problème à l’urologue. La consultation débutera donc par une conversation. Cette étape est la principale, car elle déterminera les examens que l’urologue effectuera sur vous. Pour cela, en dehors de ce que vous direz, il vous posera des questions plus précises.
Après la phase de l’interrogatoire débutera celle des examens. L’urologue peut pratiquer les examens sans machine, comme il pourra avoir besoin de certains appareils. Ces examens ressemblent la plupart du temps à ceux du gynécologue. Alors, vous pourrez être allongé ou debout. Selon la gravité ou la complexité des symptômes, vous pourriez avoir besoin de définir un autre rendez-vous pour effectuer des examens supplémentaires.
Une autre prise de rendez-vous pourra aussi être nécessaire pour les examens les plus invasifs, selon la disponibilité de l’appareil à utiliser. Par exemple, pour déterminer le mal dont vous souffrez, l’urologue peut pratiquer un toucher rectal, une échographie de votre abdomen, un scanner ou une endoscopie. La présence des parents peut être recommandée chez l’urologue pédiatrique lors des examens de l’enfant.
Les analyses
En plus des examens effectués sur vous, l’urologue peut avoir besoin d’effectuer certaines analyses en laboratoire. Il n’est pas souvent celui qui effectue ces analyses, mais il se chargera d’en interpréter les résultats. Il peut être question d’analyse d’urine, de sperme, de sang, etc. Certaines recommandations pourraient être nécessaires pour la fourniture de certaines de ces substances.
Par exemple, pour les analyses de sang, vous pourriez avoir besoin d’être à jeun. Pour les analyses d’urine, il peut être question de la première urine du matin. Selon le cas, seul celui en charge de l’analyse est susceptible de vous informer. Après avoir fourni l’échantillon demandé au laboratoire, vous devrez récupérer les résultats et les transmettre à l’urologue. Si le laboratoire fait partie de son cabinet, il pourrait les récupérer lui-même.
Les interventions
L’intervention de l’urologue débutera après la réception des résultats des analyses. Il peut arriver que l’urologue ne détecte aucun mal, ou détecte un problème ne concernant pas son domaine. Il vous redirigera vers le spécialiste de cette pathologie. Certaines fois, il peut travailler en collaboration avec un autre professionnel, comme avec un oncologue, dans les cas de cancers de la vessie.
Par contre, si selon les diagnostiques, la pathologie concerne uniquement sa spécialité, il pourra soit vous prescrire des médicaments, soit vous opérer. L’opération peut consister en une véritable chirurgie invasive ou en une amputation, comme le cas de la simple ablation du prépuce. Ainsi, l’utilisation de l’anesthésie générale n’est pas fréquente et les complications sont très rares.