Avez-vous des habitudes alimentaires qui nuisent à l'atteinte de vos objectifs? Certaines de ces habitudes ont été acquises à un jeune âge, et malgré les efforts, il est difficile de s'en défaire.
Parfois, une petite touche de motivation extrinsèque peut être utile. Prenons l'exemple d'une femme qui arrête facilement de fumer dès qu'elle tombe enceinte puisqu'elle le fait pour le bien-être de son enfant. Cette même femme a pourtant tant de difficulté à arrêter cette fâcheuse habitude dès qu'elle le fait pour elle-même.
Si la motivation de changer certaines habitudes n'est pas assez présente pour vous mettre dans l'action, parfois il est plus facile de le faire pour le bien-être de notre marmaille. Voici trois habitudes à créer à la maison qui éviteront peut-être des frustrations dans le futur.
Établir une routine
Bien qu'on n'aime pas toujours la routine, le fait d'établir un horaire régulier pour les repas et les collations est bénéfique tant pour la gestion alimentaire, pour le métabolisme que pour le budget. Par routine, j'entends d'avoir par exemple 3 repas, 2 collations à des heures semblables et le reste de la journée, on ne passe pas notre temps dans le garde mangé ou le nez dans le frigo.
Certains diront qu'ils préfèrent prendre six petits repas, ou avoir un horaire de semaine et de fin de semaine, parfait. Il n'est pas exclu de devancer une collation parce que tout le monde crie famine. L'idée est simplement de ne pas garder l'accent sur la nourriture et... même si ce sont des bonnes choses.
Vous savez, tout comme nous, les enfants mangent parfois par ennui, parce qu'ils ont soif ou pour plein d'autres raisons, alors s'ils vous demandent encore une collation à peine sortis de table. Proposez-leur un bon grand verre d'eau, aidez-les à se trouver un projet et s'ils ont encore faim dans trente minutes une collation santé pourra être envisagé. Aidez-les à reconnaître les vrais signaux de la faim.
Ne pas mettre trop insister sur la nourriture
Il est facile d'utiliser la nourriture en guise de récompense ou de punition. Cela peut augmenter son attrait et peut créer un sentiment de culpabilité chez l'enfant face à l'alimentation.
Le même phénomène se produit lorsqu'on interdit un aliment. Ce qui est interdit est souvent très attrayant et peut créer l'effet contraire!
Terminer les repas avec une touche sucrée
Ce conseil est plus difficile puisque c'est une pratique tellement commune dans notre culture. Si à la maison, vous n'aviez pas instauré cette habitude à la base, lorsque les enfants entrent à la garderie ou à l'école, il est presque inévitable qu'ils commencent à vous demander un dessert après le repas.
Ce n'est pas le fait de vouloir un dessert ou une petite touche sucrée pour terminer un repas qui dérange, c'est la qualité de ce dessert qui importe. Il y a tellement de possibilités santé et nutritives au goût sucré, que tout le monde peut être comblé. Les enfants adorent habituellement les fruits, les compotes et les yogourts. Ce sont souvent les parents qui ne croient pas que ces éléments peuvent être un dessert puisque nous sommes de la génération des gâteaux et des Jo Louis. Ne jugez pas de leur goût avant même de tenter l'expérience.
N'oubliez surtout pas qu'en tant que parent, vous établissez les règles. Identifiez les habitudes qui sont si difficiles à changer pour vous et aidez vos enfants à ne pas avoir à porter ces mêmes fardeaux.