Le chanteur Alexandre Poulin, originaire de Sherbrooke, sera de passage au Vieux Clocher de Magog le dimanche 19 juillet prochain. Récemment reconnu dans le portrait artistique québécois grâce à sa chanson Un bout de temps, le jeune homme roule pourtant sa bosse depuis quelques années.
Ses chansons ressemblent à de petites histoires. Ses textes parlent de la vie et des préoccupations des jeunes de sa génération, au début de la trentaine. Avec un bac en enseignement du français et de l'histoire, il n'est donc pas étonnant que les textes prennent une grande place dans son univers. « Pour moi, ce sont les textes qui inspirent la musique », raconte Alexandre Poulin.
Si certaines chansons paraissent noires d'autres cherchent plutôt à relater la quête du bonheur. « Je suis comme un sculpteur avec les mots », ajoute-t-il.
Pour ce spectacle, l'artiste avait envie de se faire plaisir. Il a donc toute une équipe de musiciens à sa disposition. De plus, après un long moment passé en studio pour l'enregistrement de son album éponyme, il a surtout besoin de voir les gens. Son attitude joviale et sa façon de raconter les anecdotes prédisent donc un agréable moment pour ceux qui assisteront à sa représentation.
Suivre son destin
Ayant fait ses débuts comme chansonnier dans les bars et par la suite, au Château Bromont, Alexandre Poulin en a un jour eu marre de la vie qui se dessinait devant lui. Il a tout quitté, fait un voyage au Costa Rica pour replacer ses idées et à son retour, a décidé d'aller vivre à Montréal. Si pour lui chaque rêve a un prix, celui de devenir chanteur lui coûterait ce déménagement. « J'aime Sherbrooke, mais pour réussir dans ce domaine, j'avais vraiment l'impression que je devais demeurer là-bas. C'est le sacrifice que j'ai dû faire », raconte-t-il.
Toujours heureux de revenir faire un tour en Estrie, Alexandre Poulin avoue cependant s'être adapté au mode de vie montréalais. « Dans cette ville, je peux vraiment sentir le pouls artistique. Ça bouillonne jour et nuit! »