En novembre prochain, les différentes municipalités du Québec seront en élection. À Sherbrooke, certaines personnes ont fait savoir leurs intentions quant à leur avenir politique, dont Évelyne Beaudin tout récemment. Aujourd'hui, c'est au tour du conseiller du district de l'Université, Paul Gingues, d'annoncer qu'il sollicitera un deuxième mandat.
« Fort des quatre dernières années qui ont été pour moi relativement riches en expériences, je me considère plus prêt que jamais pour bien représenter les intérêts des citoyennes et citoyens du district de l'Université », lance ce dernier.
Il rappelle notamment qu'il a travaillé sur plusieurs projets au cours des dernières années qui viendront « changer le visage du district ». En demandant aux gens de ce district à voter pour lui, il veut s'assurer que ces derniers soient consultés pour tout projet dans leur secteur, en plus de connaître leurs impacts sur leur environnement.
En plus des différents projets dont il a pris part, il souhaite continuer son implication pour aider les artistes locaux durement touchés par la pandémie. Pour ce faire, il aspire à développer des activités culturelles dans son secteur et élaborer un programme de soutien pour ces individus.
« Pour moi, il est primordial de toujours garder les citoyennes et citoyens au centre de nos décisions. Je pense ici, entre autres, au développement du projet « Humano District » et de l'élaboration du plan de réaménagement de la rue Galt Ouest, au problème récurrent de la qualité de l'eau au Parc Blanchard ainsi qu'aux multiples enjeux qui touchent les maisons de chambres, la circulation dans les nouveaux secteurs de développement et les problèmes engendrés par la rentrée universitaire », explique-t-il.
En ce qui concerne le département économique de la Ville de Sherbrooke, il désire des changements, qui selon lui sont nécessaires, pour une meilleure gestion des finances publiques. En fait, il veut qu'elle soit plus rigoureuse et plus responsable. Rappelons qu'il fait partie des deux conseillers ayant voté contre la résolution concernant l'augmentation de l'enveloppe budgétaire pour le projet des Grandes-Fourches Nord. Son inconfort provenant justement d'une gestion financière qui aurait pu être faite d'une façon différente selon ses dires.