(05h00)
Nous avons peur pour la planète et pour ses blessures qui ne requièrent pas que de frivoles pansements. Nous avons peur pour l’environnement, notre environnement, la faune et la flore. Nous avons peur de périr.
(10h00)
De Tik Tok à Chlöe Swarbrick du Parlement néo-zélandais jusqu’au New York Times, l’humour qu’était censé impacter le « OK boomer » s’est vu décliné en nuances sur l’injustice de la liberté. Mal interprété ou gonflé, le conflit générationnel retient de toute évidence une gêne, rationnelle.
(05h00)
La quarantaine a été un moment chargé d’émotions de toutes sortes pour nos ados. Voici des extraits, pensées et états d’âme que nous partage notre chroniqueur Alexis Jacques.
(05h00)
Je me suis jeté dans l’inconnu le 27 février, 3h du matin. Je suis revenu le 7 mars, 10h du matin, avec un choc culturel dans ma propre ville. Je croyais connaître Sherbrooke du fond de ma poche en partant. J’ai dû chercher une boussole dans le fond de ma poche en arrivant.
(05h00)
De Tik Tok à Chlöe Swarbrick du Parlement néo-zélandais jusqu’au New York Times, l’humour qu’était censé impacter le « OK boomer » s’est vu décliné en nuances sur l’injustice de la liberté.
(05h00)
Nous avons peur pour la planète et pour ses blessures qui ne requièrent pas que de frivoles pansements. Nous avons peur pour l’environnement, notre environnement, la faune et la flore. Nous avons peur de périr.
(05h00)
Dans une culture populaire réductrice et amère règne entre autres la glorification de la redéfinition de soi. On nous dit de changer de peau, de tout laisser tomber.
(15h26)
La confiance en soi, c’est une clé passe-partout. Elle te permet non seulement de t’aimer, mais d’aimer les autres aussi. Si toi, la personne qui te connaît le mieux, te traite de façon désobligeante, la perception d’autrui ne peut être que le reflet de cette médiocrité.
(05h00)
Fika [fee-ka] : (n.) en suédois, un moment pour ralentir, pour contempler, pour apprécier les petites et grandes choses de la vie. Elle est associée à une pause-café, mais principalement à l’action elle-même, dans tout son état de gratitude.
(05h00)
On se compare profusément. On se compare tellement que ça devrait être répréhensible, fautif, voire peccant. Même si on réalise l’ampleur et la toxicité de la comparaison de soi, l’enjeu n’est pas remédié pour autant.
(05h00)
Instagram, le célèbre réseau social, vous connaissez? À ne pas confondre avec «Instant-gram», car l’irréel n’est pas pris en un instant. L’irréel est un travail de longue haleine. Et pour Instagram, il n’y a que l’irréel (pas même le beau, pas même l’excessif) qui fait rêver.
(05h00)
C’est assis sur la chaise de Gabriel Nadeau-Dubois et vêtu d’un complet bleu marine, motivé par un bon stress et accaparé d’espoir et de conviction, que j’ai siégé à l’Assemblée nationale du Québec durant trois jours.
(05h00)
J’ai toujours évité d’écrire sur le bonheur. Peut-être parce que je ne le maîtrise pas fondamentalement, peut-être parce que je juge épineux de parler ouvertement d’un tel centre d’intérêt ou peut-être parce qu’il n’y a tout simplement rien à dire sur le sujet.
(05h00)
« Si Las Vegas est la ville du vice, Paris est assurément la ville de la vertu. L’air dégageant la classe, les manières parisiennes, les mille et un bâtiments qui semblent tous singuliers alors qu’ils sont pris dans une uniformité magnifiquement bien orchestrée, c’est ce que j’appelle le charme parisien. »
(05h00)
20 h 21, Rock Forest. Vautré dans ma chaise Eiffel, mes yeux rivés à l’écran de mon MacBook Air, je me perds dans mes pensées. Devant moi, une page vierge. Je tâte un crayon de plomb usé par le temps. Le temps. Je songe au temps et à quel point je galvaude mon temps en y pensant...
(05h00)
Le doute lancine les âmes fragiles, freine les ambitions de tous et chacun et terrifie, laissant sur son passage une version nettement plus longue et angoissante de lui, en l’occurrence la quête identitaire.
Alexis Jacques
J’ai 14 ans, je fréquente l’école Le Salésien et je m’implique pour une première année en tant que chroniqueur pour La parole est aux ados.
Pour me décrire rapidement mais efficacement, je dis souvent que je suis un gastronome, une fleur bleue, un perfectionniste et, tout compte fait, un éternel épicurien animé du désir d’apprendre et de découvrir. Si discourir tantôt de politique, tantôt de quête identitaire vous parle, je vous invite à suivre mes chroniques à mon image ; audacieuses mais rafraîchissantes.