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Et si pour s'intéresser à la politique, il fallait en parler simplement?

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Félix Massé Par Félix Massé
fmasse@estrieplus.com
Mardi le 11 mars 2014

Lorsque le gouvernement Marois a dissous l'Assemblée nationale, tombant du même coup en élection, j'ai tout de suite vu l'opportunité de discuter politique. Étant moi-même étudiant finissant au baccalauréat en Études politiques appliquées à l'Université de Sherbrooke, la politique on peut dire que j'en mange!

C'est donc avec un grand intérêt que j'essaierai de vous transmettre, tout au long de cette campagne électorale, ma passion pour la chose politique. Non pas en vous parlant de chacun des candidats, ni en vous disant pour qui vous devriez voter, ça tout le monde le fait déjà. J'aborderai le sujet sur un ton plus léger pour, qui sait, vous faire développer ce goût!

C'est dans cette optique que l'équipe d'EstriePlus.com et moi vous proposons cette semaine une série d'articles utiles et intéressants sur la politique nationale s'adressant à vous, citoyens!

La première question que les gens se posent est : est-ce qu'on avait vraiment besoin d'élection en ce moment, après seulement 18 mois de gouverne? Surtout si on se remémore certaines lois que le Parti québécois avait adoptées prévoyant des élections à date fixe. Les avantages de ce mode de fonctionnement sont certains pour la population et les partis de l'opposition. Les élections ne peuvent ni être déclenchées selon des sondages favorables, ni avant une commission d'enquête embêtante pour le gouvernement en place. Ce qui accroit la transparence du gouvernement. Tous s'entendent donc pour dire que les élections à date fixe semblent être LA solution miracle aux gouvernements durant en moyenne deux ans au Québec.

La question est donc : pourquoi le gouvernement péquiste a-t-il déclenché des élections, s'il avait lui-même voté le scrutin à date fixe? Je vous explique... Il faut savoir qu'au Québec, comme au Canada, seul le Lieutenant-gouverneur (Gouverneur général au Canada) a le pouvoir de dissoudre le gouvernement, et donc, de lancer des élections. Le Lieutenant-gouverneur est mandaté par la Constitution canadienne de lancer des élections si le gouvernement en place perd la confiance de la majorité des députés. Cela se produit dans le cas d'un gouvernement minoritaire. (Voir plus bas pour explications)*

Les lois visant à instaurer les élections à date fixe sont donc bien belles sur papier, mais dans les faits, elles ne peuvent être appliquées. Puisque la Constitution est au-dessus de toutes les lois. C'est donc en partie ce qui s'est produit lors du déclenchement des élections mercredi dernier.

Le résumé de la situation est :

  • Le gouvernement péquiste s'apprêtait à déposer un budget.
  • Traditionnellement, l'opposition vote contre.
  • Pour éviter de perdre du temps, et connaissant la suite des choses, le gouvernement de Pauline Marois a décidé de déclencher des élections générales avant de déposer le budget.

Certains diront que le gouvernement Marois, se fiant aux sondages positifs, y est allé de la bonne vieille méthode de déclencher des élections lorsque le vent est en sa faveur. Qu'à cela ne tienne, une période électorale est un bon temps pour se familiariser avec les rudiments de notre démocratie.

*Un gouvernement minoritaire c'est lorsque le gouvernement n'a pas la moitié des députés de l'Assemblée totale. Par exemple, le Parti québécois avait 54 députés alors que l'opposition - Parti libéral, Coalition avenir Québec, Québec solidaire et les indépendants - rafle 71 députés. L'opposition passe au vote contre le gouvernement. C'est donc 71 contre 54, le gouvernement perd la confiance de l'Assemblée et le Lieutenant-gouverneur doit le dissoudre.


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