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Crise des médias: ça concerne EstriePlus aussi!


Il existe d’autres sources de nouvelles tels qu’EstriePlus.com qui, de façon quotidienne et à la hauteur de ses modestes moyens, sans prêt du gouvernement et avec, en de rares occasions, des annonceurs publics, réussi jour après jour à mettre en ligne de la nouvelle locale et régionale.
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Dimanche 8 septembre 2019

 

Ce qui arrive aujourd'hui à Capitales Médias n'est d'aucune façon de la faute des artisans qui chaque jour dénichent, mettent en ligne et publient des nouvelles dans chacune des régions du Québec.

Par contre il est important de noter que Capitales Médias a toujours eu un soutien financier public, que ce soit sous forme de prêt du gouvernement ou encore, sous la forme de publicités ou d'avis publics des municipalités. Celles-ci ont permis à ce conglomérat de poursuivre ses activités et ont mis une partie de leur budget au service de la création de nouvelles.

Il existe toutefois d'autres sources de nouvelles telles qu'EstriePlus.com qui, de façon quotidienne et à la hauteur de ses modestes moyens, sans prêt du gouvernement et avec, en de rares occasions, des annonceurs publics, réussit jour après jour à mettre en ligne de la nouvelle locale et régionale.

Au cours des années ce sont ainsi plus de 43 000 articles qui ont été pensés, recherchés, écrits et mis en ligne et qui demeurent accessibles encore aujourd'hui en quelques clics.

La valeur de ce patrimoine qui reflète la vitalité de notre région est bien sûr inestimable mais demeure méconnue et marginale. Depuis sa fondation EstriePlus se bat avec les moyens du bord face à tous les géants qui l'entourent, ce qui inclus aussi des médias traditionnels tels que Quebecor, Power Corp. et maintenant Capitales Médias.

Au début les annonceurs n'étaient pas persuadés que d'appuyer un média web était une bonne idée; il fallait prendre le bâton de pèlerin et donc, les convaincre de tenter l'aventure. Aujourd'hui ce sont les géants américains qui cannibalisent le contenu, en plus de s'approprier les revenus publicitaires; les annonceurs optant pour la facilité et les meilleurs résultats coûts/bénéfices. Faire quelques clics en ligne pour acheter une publicité qui coûte quelque sous par affichage, en plus de pouvoir cibler les visiteurs en provenance d'une région précise est maintenant un jeu d'enfant! Pourquoi faire affaire avec 3, 4 ou 5 médias locaux alors?

Le constat

Le combat n'est peut-être pas perdu d'avance mais certains constats s'imposent :

-Faire de l'information coûte cher, mais les lecteurs sont moins enclins à payer pour cela quand elle est disponible gratuitement, rapidement et de façon plus simple

-Le média papier physique n'est pas une solution viable; la technologie évolue et nous devons évoluer avec. Aujourd'hui plus de 90% des foyers sont branchés, le gouvernement investit dans des programmes pour brancher ceux qui ne le sont pas encore.

-L'information en temps réel devient rapidement obsolète. Pour le meilleur ou pour le pire, le temps d'attention moyen du consommateur ne cesse de diminuer. Il devient donc plus difficile prendre le temps de réfléchir et d'analyser; cela s'applique autant aux journalistes qui couvrent l'actualité avec de multiples plateformes à nourrir, toujours dans des délais plus courts.

-La concentration des entreprises se fait à tous les niveaux. À terme les moyennes entreprises vont difficilement être en mesure de survivre, n'ayant ni les moyens ou économies d'échelle des grandes, ni les faibles dépenses des petites.

C'est donc dire que la nouvelle locale et régionale c'est un peu une profession de foi; il faut que tout le monde décide d'y contribuer pour la garder vivante. Cela prend également une volonté politique claire et que nos élus soient prêts à adopter une réglementation plus stratégique.

Des suggestions

-Le gouvernement fédéral a proposé un crédit d'impôt de 25% sur la masse salariale des journalistes, ce qui est un pas dans la bonne direction. Le gouvernement du Québec pourrait également soutenir la création de contenu original en bonifiant ce crédit d'impôt, avec un équivalent provincial remboursable, en harmonisant les critères pour qu'il soit simple pour les entreprises de profiter de cette aide.

-Le gouvernement provincial peut aussi contribuer rapidement à la survie et au développement des entreprises d'informations en obligeant les agences auxquelles il accorde des contrats d'assigner un pourcentage significatif du budget qui leur est accordé à acheter de la publicité dans les médias du Québec.

-Une façon d'atteindre cet objectif serait par exemple la création d'un registre des médias québécois où le gouvernement indiquerait quel montant ses agences, Sociétés d'état, et autres organismes publics, auraient dépensé auprès de chaque média. Cela permettrait de démontrer plus de transparence dans ses achats de publicité.

-Une autre option serait aussi d'augmenter la part du budget publicitaire des députés directement accordée aux médias de leur circonscription respective, et de limiter celle qui va à des médias de propriété extérieure au Canada.

-La mobilisation des lecteurs pour appuyer leurs médias locaux est aussi primordiale. En participant de façon concrète et en se faisant un devoir d'aller chaque jour sur les sites web de leurs médias locaux et donc en créant du trafic sur ceux-ci, ils encouragent directement ces médias, car l'achalandage est le nerf de la guerre pour attirer les annonceurs. L'implication des citoyens et des entreprises locales pourrait contribuer à trouver des solutions innovantes.

-Si le gouvernement désire impliquer Télé Québec, il pourrait créer une plateforme de médias sociaux par exemple Nouvelles-Québec, qui serait ouverte à tous les médias et leur permettrait de déposer leurs nouvelles et de recevoir une part des revenus publicitaires de la plateforme.

-La taxation et la récupération de sommes auprès des géants du Web sont des solutions difficiles à mettre en place. Si le gouvernement pouvait commencer par s'assurer que les géants collectent la TPS et la TVQ, paient leurs impôt et redevances sur les revenus qui sont fait au Québec, une partie du problème serait réglée.

Ces mesures sont des exemples d'actions simples et faciles à mettre en place. Elles permettraient à la fois plus de transparence et un soutien plus adapté aux besoins actuels des médias.

À long terme la seule chose qui va permettre aux medias locaux de continuer à vivre et à se développer est leur pertinence et leur implication. En imposant des règles et des conditions de base, le gouvernement ramènerait un certain équilibre dans l'écosystème des médias québécois.

EstriePlus.com


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