L'activité physique a un impact bénéfique sur la santé physique et mentale. C'est d'ailleurs ce qu'illustrent bon nombre de chercheurs. Il a d'ailleurs été prouvé que marcher améliorait le fonctionnement du cerveau des personnes atteintes d'Alzheimer.
La pratique de la marche a un impact significatif sur le fonctionnement du cerveau des personnes atteintes d'Alzheimer. C'est ce que démontre l'analyse d'une équipe de l'Université de Sherbrooke, notamment pilotée par le professeur-chercheur Stephen Cunnane en collaboration avec la professeure Isabelle Dionne.
« Les travaux mesurent notamment la vitesse du traitement de l'information par le cerveau des personnes atteintes, vitesse qui se retrouve rehaussée par l'exercice, fait valoir l'Université de Sherbrooke. Le programme d'activité aérobie prescrit aux participants de l'étude, toujours en cours, est élaboré et administré par l'équipe de la kinésiologue Isabelle Dionne, professeure et doyenne de la Faculté des sciences de l'activité physique (FASAP) », ajoute-t-elle.
Lorsqu'une personne est atteinte d'Alzheimer, sa production de glucose est défaillante. La marche stimule donc la production de cétones, « un carburant du cerveau qui prend la relève du glucose ».
« L'exercice peut avoir des impacts majeurs sur l'état de santé de tous les individus, explique la professeure en kinésiologie, Isabelle Dionne. Mais si, pour toutes sortes de raisons, les personnes ne sont pas en mesure de passer à l'action, nos recommandations sont comme des coups d'épée dans l'eau », soutient-elle.
Les premiers résultats d'étude illustrent que, contrairement aux personnes inactives, la marche d'une durée de 15 à 40 minutes, et pratiquée trois fois par semaine, améliore quelques fonctions cognitives de personnes atteintes d'Alzheimer.