Karine Vallières, députée de Richmond et porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté, a demandé et obtenu aujourd'hui la tenue de consultations particulières permettant à des groupes de citoyens et des organismes de se faire entendre au sujet de la fluoration de l'eau potable au Québec.
« Le 12 mars dernier, lorsque j'ai déposé la pétition au nom du Regroupement des citoyens et citoyennes pour une eau saine à Richmond, j'espérais aussi qu'un des membres de la Commission de la santé et des services sociaux demande à en être saisi, ce qui a permis aujourd'hui, lors d'une séance de travail de la Commission de la santé et des services sociaux, de faire valoir mon point de vue. L'objet de cette séance était de statuer sur la possibilité que la Commission se saisisse de la pétition concernant la fluoration de l'eau potable ».
La députée de Richmond a également rappelé que la tenue de cette commission est légitime pour la compréhension du dossier. « Il y a clairement deux groupes avec deux positions totalement opposées quant à la fluoration. Par contre, tout n'est pas tout noir ou tout blanc dans la vie. Je crois qu'il est pertinent et utile d'entendre en commission les différentes opinions et experts dans ce dossier afin que nous puissions avoir un réel portrait des bénéfices et des risques du fluor ». C'est d'ailleurs à cet égard qu'elle a déposé à la séance de travail le nom de quelques groupes, organismes et experts qui seraient pertinents à entendre.
Elle rappelle également qu'elle trouve ambiguë la position du ministre de la Santé et des Services sociaux dans ce dossier : « Comment peut-on être contre en campagne électorale en septembre et finalement dire que c'est une bonne mesure en février? Un double discours péquiste! », en faisant référence au programme du Parti québécois de même qu'à des articles parus dans les médias récemment.
Rappelons que la Commission parlementaire de la santé et des services sociaux est présidée par Lawrence S. Bergman, député de D'Arcy-McGee, et qu'elle compte neuf membres. Pour la suite des choses, le secrétaire de la Commission procédera à l'invitation des personnes nommées et déterminera la ou les dates des prochaines rencontres. La Commission doit déposer son rapport à ce sujet à la fin avril.
Source : Jacynthe Bourget, attachée politique