C'est dans un climat tendu que s'amorcera la rentrée parlementaire automnale, alors que la publication du rapport des enquêteurs de l'Unité permanente anti-corruption jetait le voile sur un scandale d'une envergure encore insoupçonnée. « Considérant son refus de poser le seul geste qui permettrait au gouvernement québécois de s'attaquer au scandale du monde de la construction, soit de déclencher une commission d'enquête publique, le Premier Ministre doit démissionner », martèle Etienne-Alexis Boucher, porte-parole de l'opposition en matière de voirie.
Mais ce dossier, qui fait les manchettes depuis maintenant près de 2 ans, ne sera pas le seul à interpeller le député de Johnson. En compagnie de ses collègues, M. Boucher continuera de réclamer de la Financière agricole du Québec un assouplissement des coupures effectuées dans l'Assurance stabilisation des revenus agricoles, et donc un peu d'air pour les agriculteurs, très nombreux dans la circonscription de Johnson.
De plus, le dossier des haltes routières revient dans l'actualité. En effet, le gouvernement compte aller de l'avant pour construire une vingtaine de haltes routières supplémentaires en mode « PPP » au cours des prochaines années. Cela préoccupe grandement le député de Johnson, alors que le projet initial pour sept haltes routières devait coûter approximativement 6 millions $ et que la facture totale connue s'élève à ce jour à 10 millions $.
« Depuis le début de ce dossier, soit depuis l'analyse de l'avantage comparatif mode « PPP » versus mode « conventionnel » jusqu'à aujourd'hui, alors que toutes les haltes routières prévues n'ont pas encore été réalisées, cette entente de partenariat public-privé (PPP) soulève de nombreux questionnements. Plus grave encore : il est impossible de savoir si les Québécois en ont réellement pour leur argent, alors que le gouvernement refuse de dévoiler certains termes financiers de l'entente, et donc les coûts réels assumés par les contribuables en raison de l'implication d'un partenaire privé. Le constat est désolant... et coûteux pour les contribuables. Comme dans plusieurs autres dossiers « Transports », le gouvernement semble incapable de faire preuve de transparence », lance M. Boucher.
Enfin, les sentiers pour la pratique des véhicules hors route (VHR) occupent une place importante dans les activités récréatives et économiques de la circonscription de Johnson. « Les derniers développements ayant eu lieu à Saguenay dans le dossier des sentiers pour les véhicules hors route (VHR) forcent le gouvernement et le Ministre Norman McMillan à respecter les promesses qu'il a formulées au printemps dernier lors de travaux de la Commission sur les transports et l'environnement », mentionne le député de Johnson.
« Finalement, je vais poursuivre mon travail de terrain dans la circonscription et être à l'écoute des besoins des citoyens et des intervenants de tous les milieux », conclut Monsieur Boucher.
Source : Yannick Côté, attaché politique, circonscription de Johnson