(08h50)
Enfant, j’étais en contact, comme vous toutes et tous, avec des contes de fées, de chevaliers, de châteaux où il y avait toujours un roi, bon ou méchant, et, quelque part, le cheval noir du méchant et le cheval blanc du sauveur.
(09h50)
Parfois, il s’agit d’une phrase attrapée au vol. Une suite d’à peine quelques mots illustrant une situation et ouvrant, du même coup, les portes d’une prise de conscience.
(11h30)
L’air de rien, je viens d’effacer mon début de chronique. Je commençais en me demandant si ce que j’ai en tête est d’ordre générationnel. En relisant mon ex-première phrase, je me suis dit « pas sûr... peut-être qu’il n’y a pas que les fossés générationnels, dans la vie ! »
(15h30)
Les temps sont durs. Moralement, à tout le moins. Pour peu qu’on se préoccupe de notre entourage immédiat et plus large, il y a plusieurs raisons d’entretenir une inquiétude, une forme de torpeur plus ou moins envahissante.
(10h30)
Je vous imagine terminer la phrase. « Tant qu’il y a de
la vie, il y a de l’espoir ! »
Je n’aime pas ces phrases toutes faites qui veulent dire
tout et rien en même temps. Des phrases creuses.
(09h00)
Je me souviens de ce temps où Elon Musk lançait la marque de voitures Tesla. À ce moment, il était même fier de partager les bases de technologie des batteries alimentant ses bolides. Pour lui, il était clair qu’il fallait un changement dans les façons de concevoir la motricité pour épargner la planète. Un visionnaire, à ce moment !
(09h30)
Mon œil inquiet n’arrive pas à se détourner des élections américaines. Cette semaine, je lisais que plusieurs croient que le gouvernement a le pouvoir de détourner la trajectoire des ouragans.
(14h30)
Je n’ai pas la prétention d’être critique de spectacles. Pas du tout. J’ai un coup d’œil parfois néophyte et parfois avisé sur des sujets qui touchent de près mon quotidien. C’est mon assise. Le point de départ de mes réflexions. De mes chroniques.
(13h20)
La période estivale s’étire lascivement et la coloration des feuilles se fait tout doucement. Probablement ralentie par la présence du soleil et de la brillante lumière du jour.
(10h35)
Car le monde et les temps changent, chante Richard Séguin (et Hugues Aufray) dans la version française de la chanson de Bob Dylan : The Times They Are a-Changin’.
(07h50)
Il s’est passé, quoi, 70 ans environ depuis la saison de tous les possibles qui a suivi de près la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Une période folle!
(09h00)
Je parle de la période de notre vie active. Parfois (et souvent sur plusieurs années), des personnes âgées se retrouvent dans un état physique ou cognitif qui limite à ce point les activités qu’on en finit par regarder le temps passer en se rappelant le temps passé.
(09h55)
Avertissement ! Si vous êtes du genre à vous demander si les joueurs de football parlent contre vous lorsqu’ils tiennent un caucus au centre du terrain, bien tassés les uns contre les autres, en cercle fermé, eh, bien, certains passages de cette chronique pourraient vous insécuriser pas mal!
(09h30)
Dimanche matin. La chaleur est en train de s’étirer comme il le faut, comme pour être en grande forme pour une bonne journée! La relative fraîcheur de ce petit matin se révèle déjà une simple apparence.
(10h00)
Les chiffres nous définissent bien plus qu’on le pense ! Je vis mathématiquement depuis 1961. La date et l’heure de ma naissance, mon poids à ce moment-là, ma taille, tout est chiffré. Je suis allé à l’école de la 1ʳᵉ à la 6ᵉ année. Puis, le cycle repart en numérotant les années du secondaire de 1 à 5. J’avais fait ma 1ʳᵉ communion.
(09h25)
Des fois, je voudrais faire semblant. Je veux dire, juste me concentrer sur mon petit quotidien, me rassurer au passage pour me dire que, somme toute, ça va bien et que je peux bien continuer de cette façon pour un bon bout!
(09h15)
La musique est partout. De l’épicerie à la salle d’attente, elle contribue à une ambiance. Avec plus ou moins de succès, parfois, mais quand même ! Comme on lui reconnaît des propriétés adoucissantes de mœurs, elle peut être bien pratique!
(07h30)
Il était une fois, dans un monde devenu numérique et continuant sa progression en ce sens, des habitants qui, de plus en plus, font fi de ce qui est extérieur au périmètre de leur petit monde immédiat et quotidien.
(08h35)
Samedi soir. L’été envoie ses signaux avant-coureurs. La température est douce, les fleurs des lilas laissent éclater la joie de leur retour. Les tulipes se referment pour la nuit, repos avant l’épanouissement attendu sous le soleil du lendemain.
(09h15)
Allez savoir pourquoi, mais depuis quelques années, je remarque plus que jamais l’arrivée des jonquilles lorsque le printemps se pointe le bout du nez.
(08h30)
République dominicaine. En marchant sur la plage, même quand on ne s’y attend pas, on en croise. Je parle des drapeaux. Des baigneurs américains portant des maillots de bain en peau de drapeau américain!
(08h35)
J’ai un souvenir vague de ce jeu qui consistait à nommer des trucs qu’on apporte dans ses bagages pour partir en voyage. Pour dire vrai, je ne me souviens pas tant de la dynamique du jeu, mais l’image du jeu m’est revenue quand j’étais face au carrousel des bagages à l’aéroport. Un voyage que je mets dans la catégorie des vacances. Le genre de destination où tout le monde sera regroupé dans la vaste notion du sud!
(07h30)
Dans la force de l’âge, notre vie roule vite. En vieillissant, même si on arrive à rouler moins vite, voilà que, comme un ressort, notre vie se met à se dérouler plus rapidement.
(06h00)
Très contemporain, comme titre de chronique. Quand j’ai commencé à écrire de façon hebdomadaire, en juin 2005, je n’aurais pas titré un texte de cette façon. Pas que l’influence ou les jeux d’influences n’existaient pas, évidemment. C’est que le titre n’était pas donné comme tel.
(08h55)
On l’attendait, le budget. Monsieur Legault était sorti publiquement, une semaine avant, pour dire qu’il serait déficitaire et que c’était en grande partie à cause des contrats de travail qu’il venait de signer avec sa fonction publique.
(08h45)
Un souper entre amis. Il y avait longtemps qu’on ne s’était pas vus! C’est fou comme il faut geler des espaces-temps dans l’agenda pour que quelque chose finisse par survenir! La vitesse n’épargne personne. Qu’on soit ou non sur le marché du travail.
(08h35)
L’égo. Nécessaire égo, dirais-je, si on souhaite se définir comme être humain. L’égo c’est la conscience de ce que nous sommes comme humain. C’est une notion importante pour définir le type d’interaction qu’on aura avec nos pairs, entre autres.
(09h15)
Il y a quelque chose qui tient de la fibre, là-dedans! Une fibre que nous portons tous, je crois. Un bout de fibre réagit à l’idée qu’un superhéros peut régler d’un coup une situation donnée.
(08h20)
Une photo. Toute simple. Lancée comme ça sur un média social. Un groupe qui publie des photos sous le thème affiché de la nostalgie des années 1960 à 1990.
(09h00)
Il fait beau. Première semaine de décembre 2023. La neige est tombée abondamment la veille. Les arbres sont magnifiquement encombrés et endimanchés d’une neige lourde et étincelante, encouragée en ce sens par les rayons insistants du soleil. La lumière est pure, le ciel bleu.
(09h30)
La confiance. Celle qu’on accorde à qui mieux mieux d’une main et qu’on refuse systématiquement de l’autre. Tout cela part d’un exemple somme toute anodin.
(08h30)
La responsabilité de l’autre est facile à identifier. Suffit de lire des commentaires sur les médias sociaux pour s’en convaincre, si ce n’est pas déjà fait.
(07h00)
« Ça va durer le temps d’une chanson, cette affaire-là... »J’ai souvent entendu cette exclamation pour décrire une romance qui n’annonçait rien de stable. De solide.
François Fouquet
Né à Sherbrooke il y a pas mal d’années déjà, je demeure un observateur de la chose communautaire, politique et sociale. Bref, je suis un citoyen qui observe la vie d’ici. Et d’ailleurs.
Au fil des semaines, je vous propose des coups de cœurs, des coups de gueule, des états d’âme. En quelques mots, je souhaite susciter une réflexion. Que le lecteur soit d’accord ou non avec le point vue importe peu, au fond. Ce qui compte, c’est que le propos sème en vous une idée, un angle différent, une perception peut-être nouvelle.