Selon le Centre canadien de politiques alternatives, la Ville de Sherbrooke se situe au 7e rang des 26 plus grandes villes canadiennes en ce qui a trait à l'égalité des genres. Au Québec, elle se situe au premier rang des grandes villes qui ont été étudiées par le Centre.
Parmi les critères utilisés par la chercheure Katherine Scott, on retrouve entre autres les rôles exercés par les femmes au sein de la direction des entreprises privées et publiques, le nombre de plaintes portées pour des cas de violence exercée envers des femmes, ainsi que le degré d'éducation et la santé.
Selon cette étude, on indique que le développement économique de la Ville de Sherbrooke a permis d'augmenter le taux d'employabilité des femmes ainsi que leur salaire de plus de 2 600 $, par rapport à 2012.
Aujourd'hui, 50 % des personnes détentrices d'un diplôme collégial et 27,8 % d'un diplôme universitaire sont de sexe féminin. Quant à la scène municipale, provinciale et fédérale de Sherbrooke, les femmes représentent plus du tiers des personnes élues.
« Dès mon arrivée, j'ai pu nommer trois femmes au sein du comité exécutif en raison de leur grande expertise des dossiers municipaux, souligne le maire de Sherbrooke Steve Lussier. De plus, les séances du conseil municipal sont présidées par Mme Nicole Bergeron, présidente du conseil municipal. Je suis aussi heureux de constater que les femmes sont aussi très bien représentées au sein de la direction de la Ville de Sherbrooke où sept d'entre elles occupent des postes de directrice. »