Afin de maximiser le suivi du développement des enfants atteints du trouble du spectre de l'autisme avec ou sans déficience intellectuelle, Technologies HOP-Child a développé une nouvelle approche. À l'aide d'un avatar, d'un dispositif corporel connecté et d'une banque de données, les professionnels de la santé seront mieux outillés pour aider les autistes à développer leur autonomie.
L'entreprise Technologies HOP-Child, installée à Sherbrooke depuis 2016, travaille sur un projet visant à mettre en place de nouvelles approches d'intervention auprès des enfants autistes. Afin d'aider cette entreprise à mettre à terme ce projet de recherche et de développement, qui est évalué à 682 000 $, le gouvernement du Québec a octroyé une aide financière de 200 000 $, hier après-midi, via le Programme d'appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d'excellences (PADS).
« Il s'agit d'une belle annonce pour l'entreprise Technologies HOP-Child et pour l'essor du créneau d'excellence SAGE-Innovatin de la région de l'Estrie, a indiqué le député de Saint-François, Guy Hardy. Au fil des ans, nous avons développé en Estrie un savoir-faire reconnu mondialement dans l'industrie des sciences de la vie, et particulièrement dans le soutien à l'autonomie de la personne. Les professionnels de la santé seront mieux outillés et auront accès à des technologies de pointe pour aider les jeunes enfants autistes de notre région, et de partout au Québec, à développer pleinement leur autonomie. »
Concrètement, le projet de l'entreprise Technologies HOP-Child supportera les enfants autistes dans leur quotidien à l'aide d'un avatar, d'un dispositif corporel connecté et d'une banque de données.
« L'objectif est vraiment de supporter les enfants, mais aussi de maximiser et accélérer la vitesse des interventions, a souligné Diane Groleau, présidente de Technologies HOP-Child. Il s'agit d'une innovation, car on développe la représentation virtuelle des robots avec les enfants par l'entremise de la téléréadaptation. L'enfant peut communiquer via un dispositif corporel connecté en utilisant le sens du toucher. »
Ce projet sera d'abord utilisé dans des laboratoires vivants. Par la suite, le grand public sera ciblé dans un horizon de trois ans. « En travaillant dans un laboratoire vivant, on amène les thérapeutes vers les enfants avec la technologie, a expliqué Marc-Antoine Pelletier, l'un des associés de Technologies HOP-Child. On leur fournit un outil pour permettre de faciliter les interactions avec les enfants. »