Le 8 août dernier,
le Siboire du boulevard Jacques-Cartier Sud fêtait sa première année en
affaires. Ce jeudi 27 août, l'équipe invite ses clients à célébrer en grand à l'occasion
d'un 5@7... « allongé », selon le gérant de la succursale, Antoine Desharnais.
Pour lui, la deuxième microbrasserie est un succès sur toute la ligne.
Le grand défi de l'équipe
a été d'ouvrir une deuxième succursale comportant plusieurs nouveautés à moins
d'un kilomètre du centre-ville, où se trouve la première microbrasserie. Dans un
même bâtiment au coin des rues Jacques-Cartier et Marcil, on retrouve un bar,
un dépanneur, une usine de brassage et une cuisine.
Conserver une formule gagnante tout en innovant
Pour Antoine, l'usine
de brassage était un défi en soi. « On a ici trois fois plus de capacité de
brassage qu'au centre-ville. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle on
voulait ouvrir une deuxième succursale. »
Cette plus grande
capacité leur a toutefois permis d'ouvrir un dépanneur à même la microbrasserie.
On y propose tous les jours cinq bières,
brassées bien entendu sur place. Fait intéressant, le bouche-à-oreille est le
seul responsable du succès de cette nouveauté du Siboire.
« Près de 2500
cruchons ont été vendus en un an, affirme le responsable des ventes, Nicolas
Fournaise. Le cruchon appartient aux gens qui le rapportent pour un
remplissage. Nous avons des formats d'un et de deux litres et un beau quatre
litres s'en vient. Le prix des cruchons varie entre 6 et 60 $. Le
remplissage coûte 8 $ pour un litre et 14 $ pour deux litres, soit l'équivalent
de six bières. »
D'ailleurs, les
clients peuvent goûter à tous les produits avant de faire un achat.
Offrir un premier menu à une clientèle d'affaires
« Nous voulions
attirer une nouvelle clientèle et offrir quelque chose de nouveau, explique
Antoine Desharnais. Il a fallu composer avec la nouveauté qu'est la cuisine et
l'affluence le midi, ce qu'on n'a pas au centre-ville. »
Le défi de gestion
d'une cuisine est relevé avec brio et la clientèle de ce nouveau quartier des
affaires à Sherbrooke a très bien répondu à l'appel. Le Siboire est d'ailleurs
prêt à passer son offre gourmande à un autre niveau.
« Sherbrooke est de
plus en plus une ville gourmande et c'est précisément vers ça qu'on veut se
diriger. Bientôt, on délaissera le classique pizza-pâtes-salades pour proposer
de nouveaux items dans notre menu. »
Une croissance lente, mais sûre
« On voulait d'abord
et avant tout établir des bases solides, surtout considérant que le premier
commerce est tout près, souligne Antoine Desharnais. On s'est adaptés à notre
nouveau milieu. Par exemple, nous avons beaucoup d'achalandage l'été en raison
du parc Jacques-Cartier, alors qu'au centre-ville, c'est tranquille. On est
juste assez différents pour que la clientèle ne se soit pas divisée. »
Les restaurants
Auguste, l'Empreinte et Antidote proposent les produits du Siboire. La microbrasserie
est aussi la bière officielle de la Saint-Jean au parc Jacques-Cartier et du
Show de la rentrée de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke
(FEUS).
« On est
à l'aise dans notre croissance, les gens ont un sentiment d'appartenance,
affirme le gérant. On ne s'assoit pas sur notre succès, on continue à
travailler pour innover. On tient à vouloir se démarquer et à garder notre côté
humain. L'avantage d'une microbrasserie, c'est la relation privilégiée entre la
clientèle et l'entreprise. »