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  CHRONIQUEURS / Le communicateur

Savoir complimenter, un succès assuré

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Photo : Pexels
Jean-Marc Donahue Par Jean-Marc Donahue
Jeudi le 2 novembre 2023

Que dire aujourd'hui ?

Permettez-moi d'abord de faire un retour en arrière. La semaine passée je terminais avec le Principe 1 que voici : Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas. 

Nos politiciens et politiciennes du Québec ne nous ont pas donné l'exemple récemment. Loin de là. En voici quelques preuves : 

À commencer par la ministre responsable de l'Habitation. Irritée par le manque de collaboration des partis d'opposition au travail sur le projet de loi 31, elle a laissé entendre qu'ils pourraient (les oppositions) porter la responsabilité d'évictions au printemps prochain. « Si ce projet de loi là n'est pas accepté avant le mois de janvier, ils porteront le fardeau sur leurs épaules [...] au moment où les avis de renouvellement de baux vont commencer à rentrer », a déclaré France-Élaine Duranceau jeudi matin. 

N'a-t-elle pas, par son intervention, manqué au premier principe du « Ne critiquez pas, ne condamnez pas » au lieu d'ouvrir grande la porte à un nouveau dialogue ?  

Et que dire du chef intérimaire du Parti libéral ?

Marc Tanguay, s'était montré « cinglant » lorsque questionné sur les demandes de la ministre. « Est-ce que c'est son premier projet de loi, à la ministre Duranceau ? Je pense que oui. Est-ce qu'elle vient nous instruire sur l'art de faire de la législation ? Moi, ça fait 11 ans que je fais de la législation, a-t-il lancé. Il y a une crise du logement, et elle n'est pas trop pressée. Alors, la donneuse de leçons sur l'art de la législation, on repassera. » 

Monsieur Tanguay ne me semble pas, non plus, nous diriger vers un échange « Ne critiquez pas, ne condamnez pas ». 

« Chantage » et « free for all »

Les tensions étaient vives à la reprise des travaux en commission parlementaire, qui a d'ailleurs vite dû suspendre ses travaux. « C'est le "free-for-all" » a même laissé tomber France-Élaine Duranceau à un certain moment.

D'une même voix, les élus du Parti libéral, de Québec solidaire et du Parti québécois ont dénoncé les méthodes de la ministre responsable de l'Habitation. « C'est du jamais vu, qu'une ministre vienne en commission parlementaire faire du chantage ! » a dénoncé le leader parlementaire libéral, Monsef  Derraji, en critiquant « l'arrogance » de l'élue caquiste. « Elle nous tient dans l'obscurité », a déploré le député péquiste qui siège à la commission Joël Arseneau.

Non, il n'y a rien à faire, malheureusement, avec nos élu(e)s. Pour eux, le « Ne critiquez pas, ne condamnez pas » n'est pas dans leur vocabulaire. Ils peuvent bien ne pas réussir à s'entendre. 

Le Premier ministre Legault en rajoute. L'exemple vient-il dans haut ?

Gentleman, il avait invité Jean Charest à l'inauguration de la Romaine, et lui avait rendu hommage. Comment a-t-il pu retourner sa veste au point de dire, la semaine dernière, qu'il n'y a rien de « plus insultant que d'être traité de Jean Charest » ? Est-ce un manque de respect gratuit à l'égard d'un ancien premier ministre, et ce même s'il est contesté ? 

Ouais, un autre manquement très discutable du « Ne critiquez pas, ne condamnez pas. »

LE MINISTRE DE L'ÉDUCATION BERNARD RAINVILLE AU-DESSUS DE LA MÊLÉE.

Dans la foulée des bagarres et des agressions entre élèves survenues dans les derniers mois, le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, interpelle les parents en rappelant qu'ils font « partie de la solution » pour contrer la violence à l'école.

Il est brillant. Il a plutôt demandé l'aide des parents. Au lieu de critiquer, de condamner, il tend la main. 

Quelle sagesse que la sienne !

« Nous sommes les premiers éducateurs de nos enfants : l'éducation, ça commence à la maison », a signalé le ministre Drainville, lors du dévoilement de son plan de prévention de la violence et de l'intimidation dans les écoles.  

« Quand je me promène dans les écoles, parfois - ça arrive trop souvent à mon goût - on me parle de parents qui manquent de respect envers le personnel scolaire [...] alors j'en appelle au respect et à la civilité », a-t-il signalé.

« Je souligne à grands traits que ce n'est pas la majorité des parents dont on parle ici, mais j'ai entendu assez d'histoires pour [...] lancer ce message », a-t-il ajouté. 

Oui, il indique que les parents ont un RÔLE IMPORTANT à jouer dans le « Ne critiquez pas, ne condamnez pas. » Parce que tous les parents doivent, à la maison même, parler de violence pour que ce fléau cesse. 

NOUVELLE DE DERNIÈRE HEURE (soit le trente-et-un octobre et le premier novembre 2023 aux nouvelles)

La CAQ de monsieur Legault perd des plumes et se retrouve derrière le Parti québécois. Je vous pose une question : est-ce que notre premier ministre devrait faire un examen de conscience et revenir sur terre en adhérant au « Ne critiquez pas, ne condamnez pas » de Dale Carnegie ? Qu'en pensez-vous ? 

PASSONS MAINTENANT AU MESSAGE DE CETTE SEMAINE : Complimentez honnêtement et sincèrement.

Bien oui ! Pourquoi pas ?

« Pour moi complimenter c'est de la flatterie. Je suis étonné que Dale Carnegie parle de flatterie, de coups d'encensoir, de pommade même, pour une telle formation » vous dîtes-vous assurément.

Et vous avez raison. Ce n'est pas du tout du Carnegie. Évidemment, une flatterie grossière ne trompera pas des êtres brillants. Pourtant, il faut reconnaître que certaines personnes sont si avides d'éloges qu'elles goberont n'importe quoi comme un affamé. 

Attaquons donc les vraies affaires : la soif d'être apprécié. Le désir d'être important. À partir de ses deux énoncés, je dis, avec l'aide de Carnegie, qu'il n'y a qu'un moyen au monde d'amener une personne à accomplir une certaine action. Et c'est de susciter, en elle, en lui, le désir d'accomplir cette action. 

Maintenant, comment y parvenir ? Avec le PRINCIPE # 2 : Complimentez honnêtement et sincèrement. Aussi simple que ça. 

Bien oui ! C'est donc en encourageant un individu qu'on révèle et qu'on développe ses meilleurs dons. Et alors il ne faut qu'approuver sincèrement et prodiguer des compliments honnêtes et sincères. 

Rien ne tue davantage l'ambition d'une personne que la critique. Évidemment les compliments sincères prodigués font du bien. Et au lieu de tempêter et crier, voyons les qualités de près et les défauts de loin. Oui, nous devons dénicher les qualités d'abord. Nous en avons tous. Parfois un effort est nécessaire. HA! HA! HA!

Plus facile à dire qu'à faire me direz-vous. Vous avez raison. Avec de la pratique, on y arrive. Croyez-moi. Oui, complimentons honnêtement et sincèrement.

LOUONS AU LIEU DE CRITIQUER, COMPLIMENTONS HONNÊTEMENT ET SINCÈREMENT   

J'ai une petite histoire d'un autre temps à vous raconter. Après une dure journée passée au champ, une fermière posa devant les hommes de la ferme, en guise de souper, un gros tas de foin. Indignés, ils lui demandent si elle est devenue folle. Et elle de répondre : « Comment pourrais-je savoir que vous verriez la différence aujourd'hui. Ça fait dix ans que je fais votre cuisine et de tout ce temps-là vous ne m'avez jamais dit une seule fois que ce n'était pas du foin que vous mangiez. » 

Tout ceci pour parler des couples. Bien oui, du temps de Dale Carnegie il n'y avait que des couples, standard, une femme, un homme. Alors aujourd'hui j'engloberai toutes les catégories de couple. Ça vous va ? 

Ma question? Qu'est-ce qui peut bien pousser les femmes ou les hommes à quitter leur foyer ? Et je tente une réponse : entre autres choses, l'indifférence de l'autre. Prendre l'autre pour acquis.

UNE AUTRE HISTOIRE, MAIS VRAIE CELLE-LÀ 

Une épouse demande à son mari de lui lister six conseils qu'il jugerait bon de lui donner pour qu'elle soit une meilleure épouse. Sincèrement, le mari aurait pu facilement les lui donner sur le champ. Mais il voulut plutôt réfléchir. Le lendemain, il se leva tôt passa chez le fleuriste et commanda six roses rouges à livrer à sa femme avec le message suivant : « Impossible de trouver les six conseils. Je t'aime telle que tu es. » 

Vous comprendrez que le retour à la maison du mari s'est fait dans l'allégresse. Oh, que oui ! 

Trouvez des compliments honnêtes et sincères à distribuer. Le prix à gagner : Le bonheur et la bonne entente se répandront autour de vous.

Bonne semaine ! La prochaine semaine le Principe 3 : Suscitez un vif de faire ce que vous proposez.

Précision : N'oubliez pas que je suis toujours inspiré par Dale Carnegie. J'ai d'ailleurs un diplôme de juin 2011 qui l'atteste.


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