Ayant la deuxième meilleure eau potable en Amérique du Nord, la Ville de Sherbrooke a signé ce matin à la station de traitement d'eau J.-M.-Jeanson une entente pour optimiser à nouveau la qualité de son or bleu.
La Ville de Sherbrooke adhère ainsi à un deuxième programme d'amélioration et d'optimisation de son eau potable proposé par Réseau Environnement via le Programme d'excellence en eau potable (PEXEP). Rappelons qu'en 2016, elle s'était engagée dans le volet traitement dudit programme pour les opérations touchant le traitement de l'eau potable à la station J.-M.-Jeanson.
Aujourd'hui, la Ville a réitéré son engagement, mais cette fois, dans une démarche qui concerne la distribution de l'eau potable entre cette même usine du chemin de Sainte-Catherine et les dizaines de milliers de bâtiments qui y sont raccordés.
« À Sherbrooke, on distribue une eau d'excellente qualité, on a de quoi être fier, a commenté le maire de Sherbrooke, Steve Lussier. Afin de maintenir ce très haut niveau de qualité, nous misons toujours sur les plus hauts standards en termes d'équipements et de procédures. L'annonce d'aujourd'hui le démontre très bien. »
La Ville de Sherbrooke joint donc 12 autres villes québécoises qui font déjà partie de ce programme offert par Réseau Environnement. Un programme qui permettra d'intégrer une meilleure pratique dans les opérations sur le terrain.
« Il n'y a aucune façon plus rigoureuse que ce programme pour s'assurer d'une qualité d'eau constante auprès des citoyens, a assuré Jean Lacroix, président-directeur général de Réseau Environnement. Le traitement de l'eau ici est d'une grande qualité. On veut s'assurer de réduire au maximum la perte d'eau dans les réseaux de distribution pour que la circulation soit optimale. »
Devant une éventuelle problématique dans la distribution de l'eau, le programme de Réseau Environnement conseillera la Ville de Sherbrooke sur les pistes de solutions à adopter et l'aidera à optimiser ses équipements.
« Grâce à la maturité des investissements qui ont été faits ici, on ne s'attend pas à devoir investir des sommes extraordinaires », a confirmé M. Lacroix, qui a par le fait même souligné que la technologie de filtration membranaire de la station J.-M.-Jeanson contribuait grandement à la qualité de l'eau dans la région.
Le coût pour adhérer à ce programme est d'environ 5 000 $ par année. Une somme bien accueillie par M. Lussier. « Pour un transfert de connaissances qui va améliorer nos services encore plus rapidement, on a tout à gagner », a-t-il remarqué.