Grâce aux dons, treize appartements ont été aménagés et meublés en vue de l'arrivée imminente des premières familles de réfugiés syriens à Sherbrooke. Pour en meubler d'autres, la Fédération des communautés culturelles de l'Estrie (FCCE) sollicite une nouvelle fois la générosité des Sherbrookois.
Entre autres, la FCCE aimerait récolter des électroménagers (laveuses, sécheuses, cuisinières, réfrigérateurs, petits électroménagers), des meubles de chambre à coucher et des divans ainsi que des articles d'hygiène personnelle, du papier de toilette, du savon, des brosses et dentifrices.
La FCCE peut d'ailleurs compter sur un nouveau partenaire puisque Déménagement Martin offre gratuitement ses camions et son expertise pour le transport des articles des donateurs qui ne pourraient pas en faire la livraison.
« La business a été bonne pour nous durant les années et c'est une façon pour nous de redonner à la communauté ce qu'elle nous a donné, explique le président de l'entreprise, Martin Langlois. C'est un projet qui nous tenait à cœur. »
Le président de la FCCE, Edwin Moreno, est par ailleurs très content de la réponse des gens aux précédents appels au don de meubles et articles divers pour assurer un bon établissement aux réfugiés qui arriveront sous peu à Sherbrooke.
« Je suis moi-même arrivé ici comme réfugié il y a dix ans, ce n'est pas toujours facile de tout trouver rapidement pour tout meubler un appartement. Je suis très, très satisfait de la réponse des gens, elle est extraordinaire. Nous avons même eu 120 bénévoles pour nous aider à trier les dons le 10 janvier dernier. L'aide fait toute la différence! »
L'entrepôt de la FCCE sera ouvert du jeudi 14 janvier au dimanche 17 janvier, de 15h à 19h. Pour que Déménagement Martin vienne chercher vos meubles, il suffit de communiquer avec la Fédération par courriel (presidentfccestrie@gmail.com) ou par téléphone au 819 437-1642.
Si l'on sait que des réfugiés arriveront très bientôt en sol sherbrookoise, le Service d'aide aux néo-canadiens (S.A.N.C.) ne sait pas encore combien de ces réfugiés parrainés par l'État arriveront, ni quand exactement.