L'alternance des froids et des redoux cet hiver aura lancé une invitation aux nids-de-poule à Sherbrooke. Même si par endroit ils ne sont pas bien larges ou profonds, ils sont bien visibles et endommagent même certains véhicules.
Chaque année, au Canada, les nids-de-poule engendrent des coûts de plus d'un milliard de dollars aux automobilistes en réparations automobiles selon ce que rapporte CAA. Ces coûts varient en fonction de la dimension du pneu, de l'envergure du dommage, de l'état de la suspension, et la liste s'étire encore.
Quelques routes dans la ville de Sherbrooke sont victimes des redoux des derniers jours. Des nids-de-poule refont surface comme chaque année et compliquent les déplacements des automobilistes par moment. Parmi les endroits qui sont entre autres touchés par le changement de température, notons le chemin Saint-Roch Sud près du village de Rock Forest à la hauteur de la rue Philippe-Beaulieu.
Selon un résident de l'endroit, « la circulation est parfois ralentie en raison de la condition des routes, indique-t-il. La surface doit être à quelques reprises réparées pour boucher les trous, mais ça revient chaque année. »
Les nids-de-poule ont aussi commencé à se former sur le boulevard de Portland, mais la circulation ne semble pas trop affectée. Sur le pont du chemin Saint-Roch Sud près du parc Dusseault, les automobilistes doivent se déplacer dans une série de petits nids-de-poule.
Dans le secteur de Lennoxville, en direction de l'Université Bishop's, le pont Bishop's complique grandement le trajet des automobilistes dans la voie de gauche avec ses grands trous. Ils sont difficiles à éviter et ralentissent le trafic. Rappelons que des véhicules lourds ne peuvent plus passer à cet endroit depuis plusieurs semaines. Le chemin Duplessis illustre aussi des crevasses. La Ville de Sherbrooke procédait d'ailleurs à leur réparation ce matin. Notons que plusieurs autres endroits de la ville jonglent avec cette problématique.