Désirant s'aventurer dans un projet de la quarantaine, Alain Pierre Boisvert a écrit son premier roman intitulé Mépapasonlà. Paru le 9 mars dernier, ce livre a obtenu un accueil dépassant les espérances de l'auteur.
Après avoir écrit entre autres des scénarios, des reportages et des thèses, Alain Pierre Boisvert était à la recherche d'un nouveau défi qui lui permettrait d'exprimer sa créativité.
« Je souhaitais m'aventurer dans un projet d'écriture sans aucun paramètre afin de parler de la beauté de l'éducation, de la beauté de la famille et de toutes les choses qu'on oublie parfois de mettre en valeur au moment de parler de l'éducation des enfants », explique le natif de Bishopton, qui a travaillé plusieurs années à TFO et à Radio-Canada.
C'est cet axe qui a guidé la rédaction de Mépapasonlà, qui raconte l'histoire d'une famille homoparentale en région rurale acadienne où deux papas éduquent leur garçon d'origine jamaïcaine.
L'Estrie comme source d'inspiration
Natif de Bishopton, Alain Pierre Boisvert s'est grandement inspiré de sa jeunesse en zone rurale pour écrire son roman.
« On voit beaucoup de romans qui se passent dans les grandes villes, mais j'insistais pour avoir cet environnement rural à cause de mon ancrage en Estrie et en Acadie », indique-t-il.
C'est d'ailleurs grâce au contact de gens célébrant l'art et la lecture ainsi que d'un enseignant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent que l'idée d'écrire un livre lui est venue en tête.
« C'est en Estrie que j'ai rencontré mes premiers grands mentors alors que je n'avais que 15 ou 16 ans. Je pense entre autres à Charles Labrie, un professeur en secondaire 5, qui m'avait dit que je devrais me laisser tenter un jour par les aventures littéraires », ajoute celui qui invite les Estriens à venir le visiter à son gîte de Caraquet.
Cette première aventure littéraire ne s'annonce pas la dernière d'Alain Pierre Boisvert qui avoue avoir eu « la piqûre ».
« Les gens ont été tellement généreux dans leurs commentaires que ça donne le goût de poursuivre cet apprentissage », conclut celui qui a travaillé trois ans sur Mépapasonlà.