Megan Brodeur a connu beaucoup de succès l'année passée en remportant son premier championnat dans la catégorie Pro Am Women's. Après deux fins de semaine de courses cette saison, la pilote de Coaticook est toujours en tête chez les femmes et elle ne compte pas s'arrêter là.
« J'aimerais ça défendre mon titre cette année, c'est certain, commente la coureuse qui aura bientôt 19 ans. Je veux avoir le plus de victoires possible cette année. La saison passée, j'ai gagné sept ou huit courses sur seize. J'aimerais ça battre cette marque et essayer d'avoir une saison parfaite. »
Depuis plusieurs années, Megan Brodeur se promène un peu partout pour pratiquer le snocross de compétition, que ce soit au Canada ou bien aux États-Unis. En vieillissant, elle a développé sa force physique pour mieux contrôler sa machine. Malgré son expérience et sa maturité, une chose reste en elle avant chaque course : la nervosité.
« Ça va toujours faire partie de moi et je pense que c'est quelque chose qui ne va jamais partir, estime la pilote du Ski-Doo numéro 31. Quand je suis sur la ligne de départ, je veux tellement gagner que j'ai peur de ne pas réussir. Quand ça va bien, tu prends de la confiance, mais il va toujours y avoir de la nervosité. Tu ne sais jamais ce qui va arriver sur la piste. Il peut se passer tellement de choses. Des fois, c'est mieux de ne pas trop penser et d'y aller à 100 %. »
La Coaticookoise suit une routine bien précise dans sa préparation avant une compétition. « Je vais toujours voir ma piste, indique-t-elle. Je relaxe et quand on arrive au départ, je me réchauffe et après ça, je me concentre et je me mets dans ma bulle. »
En février prochain, Megan Brodeur aura le plaisir de courser devant sa famille et ses amis au Grand Prix Ski-Doo de Valcourt (GPSV). « Je vise la plus haute marche du podium, c'est sûr », commente-t-elle.
Pour la prochaine année, la jeune pilote souhaite connaître beaucoup de succès dans ses performances et motiver plusieurs coureuses féminines à joindre son sport parce que « plus on est de filles, plus on a du plaisir et c'est ce qu'on veut », conclut-elle.