Il y une chanson qui dit quelque chose ressemblant à Quand je suis heureuse, moi je mange. Je ne me souviens plus des paroles exactes, mais la dernière fois que je l'ai entendue, je me suis dit que lorsque nous parlons de gestion de poids, nous devons aussi parler d'émotions.
Certaines personnes ont tendance à manger si elles sont tristes, malheureuses, anxieuses, s'ennuient, etc. Les émotions négatives entraînent parfois une compensation alimentaire.
Voici quelques petites réflexions et astuces s'il vous arrive de « manger vos émotions » ou de tout simplement manger sans avoir réellement faim :
1- Avez-vous faim ou s'agit-il plutôt d'une soif déguisée? Si vous ne vous êtes pas hydratés beaucoup dans les dernières heures, commencez par boire un verre d'eau et vous verrez ensuite si vous ressentez encore la faim.
2- Vous ressentez une émotion négative et vous vous sentez apaisés en consommant un aliment que vous aimez particulièrement? Avant de vous rendre au garde-manger, prenez le téléphone pour parler à une personne de confiance, ou écrivez sur une feuille ce qui vous tracasse ainsi qu'une piste de solution qui allègerait votre émotion. Cela sera peut-être efficace!
3- Le truc numéro 2 ne fonctionne pas? Optez pour une activité qui vous fera du bien et qui est autre que manger : allez marcher, regardez un film, lisez un livre, allez voir vos courriels, changez d'air...! Le fait de sortir, même quelques minutes, peut changer le cours de votre journée/soirée.
4- Vous êtes plutôt du genre à manger pour célébrer quelque chose ou pour vous récompenser d'un accomplissement? Troquez les récompenses alimentaires pour d'autres qui ne se mangent pas! Ce point me ressemble particulièrement... Maintenant, je me récompense par des activités comme celles du point 3, ou par toute autre chose qui me fait du bien, comme un bain chaud, un masque, un massage, une sortie au cinéma, une conversation avec quelqu'un que j'aime, respirer de l'air frais quelques minutes (même sur mon balcon!), etc.
5- Une connaissance m'a parlé d'un concept qu'elle a instauré chez elle et qui s'avère très efficace. Elle place un aliment sain devant les aliments « cochonneries » qu'elle possède. Par exemple, elle place quelques noix ou un fruit devant ses croustilles. Lorsqu'elle ressent le besoin de manger ses croustilles, elle doit d'abord manger l'aliment « gardien », puis si elle a encore de la place, elle peut manger sa « cochonnerie ». C'est déjà un début vers une prise de conscience!
6- Avez-vous remarqué si vous avez davantage tendance à manger pour rien à des moments précis de la journée? Si tel est le cas, changez la routine de ce moment de journée, brisez les habitudes qui s'y sont installées. Peut-être seriez-vous même de type gonadique (relire ma chronique du 10 septembre 2014)?
Si vous réalisez toutefois que la situation est très difficile à gérer et à régler, peut-être serait-il opportun de réfléchir sérieusement à son origine? De plus, des psychologues se spécialisent dans ce domaine, alors n'hésitez pas à les consulter.
Bonne réflexion!
Crédit photo : medium.com