Le ministre de la Famille, Luc Fortin, a procédé ce matin à une annonce nationale concernant un projet pilote pour la garde à horaires atypiques. Présente lors de la conférence de presse à Sherbrooke, la directrice de la Maison de la famille Memphrémagog, Nathalie Bélanger, a donné ses impressions quant à cette nouvelle démarche.
C'est à la Maison de la famille de Sherbrooke que le ministre responsable de la région de l'Estrie, Luc Fortin, a dévoilé le projet pilote du gouvernement du Québec pour la garde à horaires atypiques. Pour les trois prochaines années, ledit projet sera mis en place pour les organismes communautaires et les coopératives afin de mieux répondre aux besoins des familles.
« Notre gouvernement souhaite que les parents disposent de plus en plus de temps et de flexibilité, de manière à ce qu'ils puissent trouver un meilleur équilibre entre les exigences et les responsabilités liées à leur vie professionnelle, à la poursuite de leurs études et à leur vie familiale, a indiqué le député de Sherbrooke, Luc Fortin. Les mesures que nous annonçons aujourd'hui sont autant d'incitatifs pour les employeurs et les milieux d'enseignement à favoriser la qualité de vie des familles du Québec. »
Pour la présidente de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille et directrice de la Maison de la famille Memphrémagog, Nathalie Bélanger, ce projet pilote est dans la bonne direction, mais elle estime que les organismes communautaires ne sont peut-être pas les mieux placés pour faire avancer le programme.
« Je pense qu'il y a un besoin partout quand on regarde à travers le Québec, a-t-elle confié. Par contre, est-ce que les organismes communautaires Famille sont vraiment les bons pour faire avancer ce programme-là? C'est là qu'on se questionne. Il reste qu'on n'a pas de mission de service de garde ou service éducatif à l'enfance. On est vraiment en soutien aux parents sur le développement des enfants. C'est un projet où on devra prendre du recul, analyser et regarder. »
Précisons qu'une somme de 3,5 M$ avait été annoncée dans le budget 2018-2019 pour ce programme de garde atypique. Le montant s'inscrit dans un investissement total de 7,3 M$ consacré à la conciliation famille-travail-études (CFTE).