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100 ans après la Première Guerre : les Fusiliers se racontent

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Photo : Pour célébrer le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le Musée régimentaire des Fusiliers de Sherbrooke a présenté aujourd’hui, en collaboration avec le Musée du Royal Montreal Regiment, une exposition temporaire ouverte aux groupes scolaires.
Vincent Lambert Par Vincent Lambert
vlambert@estrieplus.com
Mercredi 7 novembre 2018

« La guerre devrait être le dernier recours dans n'importe quelle situation. La paix la plus injuste est préférable à la guerre la plus juste », a confié le sous-lieutenant Alexis Vallée, des Fusiliers de Sherbrooke.

Pour célébrer le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le Musée régimentaire des Fusiliers de Sherbrooke a présenté aujourd'hui, en collaboration avec le Musée du Royal Montreal Regiment, une exposition temporaire ouverte aux groupes scolaires.

En entrant dans le Manège militaire de la rue Belvédère Sud, on pouvait entre autres y voir la représentation d'une tranchée du côté des Alliés et une du côté des Allemands. L'objectif était d'expliquer aux jeunes la participation du Canada durant la Première Guerre mondiale et les aider à comprendre les répercussions politiques, les sacrifices ou bien les pertes énormes durant le combat.

« Ç'a été une période difficile pour le Canada, il y a eu beaucoup de sacrifices humains, a expliqué le sous-lieutenant Alexis Vallée. Je crois qu'on peut débattre à savoir si c'était nécessaire ou évitable. C'est bon de donner à cette génération une vue antérieure sur ce qui s'est passé. »

Les élèves du Séminaire de Sherbrooke, de l'école secondaire régionale Alexander Galt et du Bishop's College School ont ainsi pu contempler des images d'archives, des objets de collection, des uniformes et des véhicules miniatures qui étaient installés à différents endroits de la vaste pièce. Des panneaux explicatifs sur les événements marquants de la Première Guerre mondiale étaient aussi à leur disposition.

« Les jeunes étaient empreints de respect avant même de quitter l'école, a souligné Laurent Rodrigue, enseignant en histoire au 5e secondaire au Séminaire de Sherbrooke. Ils étaient conscients que c'était une exposition qui rendait hommage aux gens qui ont participé non seulement à la Première Guerre mondiale, mais aussi à tous les autres conflits qui ont suivi par la suite. Je suis impressionné qu'ils aient été aussi à l'écoute. »

Un sentiment d'appartenance différent

En 1914, l'Armée canadienne alignait dans ses rangs 3 000 soldats. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, 36 000 hommes se sont portés volontaires en seulement quelques semaines. Si un tel conflit devait refaire surface aujourd'hui, la mobilisation serait bien différente, estime le sous-lieutenant Vallée.

« Si ça se reproduisait maintenant, je crois que ça serait différent en raison des médias sociaux qui ont changé la donne sur le contrôle et la mainmise de l'information, a-t-il indiqué. Je pense que le sentiment d'appartenance à un pays est aussi complètement différent avec la mondialisation. S'il y avait un appel aux armes, il y aurait beaucoup plus de friction au niveau du peuple à participer à une guerre en ce moment. »

Tous les onze novembre, les membres des Fusiliers de Sherbrooke participent à la parade de l'Armistice. Pour le sous-lieutenant Vallée, il est nécessaire de sensibiliser la jeune génération - comme celle qui a participé à l'exposition - quant à l'histoire des anciens combattants. « C'est important de garder la mémoire active et la flamme parce que ceux qui ne connaissent pas l'histoire sont condamnés à la répéter. »

Lors du passage des élèves au Manège militaire de la rue Belvédère Sud, le sous-lieutenant Vallée leur a raconté la brutalité de la Première Guerre mondiale, et c'est ce qui les a notamment marqués. « C'est difficile de mettre en perspective cette époque avec le choc des nouvelles technologies qui ont été utilisées durant la Première Guerre mondiale, a-t-il rappelé. Quand je leur ai parlé de la vie ou de la mort dans les tranchées, leur visage a changé. »

« Quand le sous-lieutenant Vallée a pris le livre avec tous les noms des soldats qui sont morts au combat, j'ai vu à ce moment les yeux des élèves s'écarquiller », a remarqué M. Rodrigue.


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