L'auteur-compositeur-interprète Laurence Castera a tout
d'une vedette. Une belle gueule, oui, mais surtout une voix chaude et écorchée,
un indéniable talent de musicien et il est d'une gentillesse désarmante. Il sera
possible de le découvrir, si ce n'est déjà fait, dans le cadre des Concerts
de la Cité, le jeudi 22 juillet, sur l'heure du
lunch.
Laurence Castera, malgré un nom aux consonances exotiques,
est originaire de la Beauce, où il a grandi sur la ferme de ses parents. Il
roule sa bosse en musique depuis plus de dix ans, au départ en tant que
guitariste de la formation pop Automat, puis en solo. Il a fait, dans
les dernières années, un passage remarqué à l'émission La Voix et
a remporté le prix du public au Festival de la chanson de Granby.
Il lance son premier album en 2017, puis un second, Les hauts lieux,
en 2019.
Artiste introspectif pour qui la poésie semble importer tout
autant que la mélodie, Laurence Castera propose une musique folk aux
racines rock. On décrit son univers musical comme étant profond et
recherché.
Créer sa chance
Laurence joue de plusieurs instruments, mais il a toujours
été naturellement attiré vers la guitare électrique, de laquelle il
s'accompagne la majeure partie du temps. « La guitare électrique crée une vibe
planante. Et il me semble que de joindre un son de guitare un peu sale à une
mélodie folk, ça mêle les cartes, ça ajoute de la complexité. »,
précise-t-il.
Dès ses premiers pas en musique, Laurence Castera est
passionné. Il ne rêve pas tant de grandeur, mais plutôt de partage et
d'échange. Suite à la sortie de son premier album, il donne une centaine de
spectacles au Québec et mène plusieurs tournées en Suisse, entre autres pour
promouvoir le français auprès d'étudiants allemands.
Quand on lui demande par quel hasard il s'est retrouvé à se
produire en Europe alors qu'il n'était qu'aux balbutiements de sa carrière, il
explique : « C'est un mélange de volonté et d'être bien entouré. Ce n'est
pas mon genre de rester assis et d'attendre ; j'ai frappé aux portes. Je n'ai
pas d'ego, heureusement, car je me suis souvent fait dire non. Mais parfois, ça
marche, et il en résulte de belles expériences. »
Une pause salutaire
Comme il n'avait fait aucune pause de musique depuis 2014,
Laurence Castera a profité de la pandémie pour faire autre chose, complètement.
Lui qui a construit, il y a quelques années, sa maison et son studio de musique
en Beauce, tout près de chez ses parents, n'a même pas touché à sa guitare les quatre
premiers mois.
« Je suis revenu à la base, au travail physique. J'ai aidé
mes parents sur leur ferme et j'ai travaillé sur mon terrain. Il me semblait
que c'était une bonne occasion de vivre de nouvelles émotions, de simplement "être".
Pour laisser venir éventuellement l'inspiration », indique-t-il.
Au cours de l'été, en plus de donner quelques concerts, il
travaillera à du nouveau matériel, continuera d'écrire pour d'autres artistes,
participera à un événement de composition commune à Petite-Vallée et
enregistrera même une chanson avec un D.J. L'artiste aime explorer différentes
avenues.
En formule trio aux Concerts de la Cité
Le Jeudi 22 juillet, une heure du lunch envoûtante
s'annonce avec Laurence Castera en formule trio, de 12 h 15 à 13 h
à la Place de la Cité. Lui qui jouera de son instrument de prédilection, la
guitare électrique, sera accompagné d'un bassiste et d'un batteur.
Pour découvrir son univers musical et visionner, entre
autres, le clip de sa chanson Éclisses, visiter le www.laurencecastera.ca ou le suivre sur ses réseaux
sociaux.
Tous les spectacles présentés dans le cadre des Concerts
de la cité sont entièrement gratuits, mais il est nécessaire cette année de
se procurer les accès, à l'avance, à la billetterie du Théâtre Granada.
www.concertsdelacite.com