Plusieurs courts-métrages estriens seront présentés aujourd'hui à la Maison du Cinéma dans le cadre de la dernière journée du Festival cinéma du monde de Sherbrooke.
Les courts-métrages présentés ont été sélectionnés par un Jury qui, parmi ceux-ci, déterminera celui qui se méritera le Prix Cercle d'Or meilleur court métrage de la région estrienne. L'œuvre récompensée sera annoncée à la Cérémonie de clôture.
Il est possible d'assister aux projections aujourd'hui dès 14 h à la salle du Parvis au 987 rue du Conseil à Sherbrooke. Plusieurs courts-métrages estriens sont également disponibles sur YouTube notamment « Mon pénis et moi » (contenu sensible) écrit par Steve B. Bernard et réalisé par Éric Corriveau qui a engrangé plus de 421 000 visionnements!
Ça mange quoi en hiver un court-métrage?
EstriePlus.com a rencontré deux cinéastes de la région qui nous expliquent ce qui fait un bon court-métrage.
« Nous n'avons pas 90 minutes pour faire passer notre message, il faut donc du contenu plus percutant pour intéresser les gens », lance d'emblée Marie-Lou Béland, auteure de deux courts-métrages en compétition. « Un court-métrage doit être sous la barre des 30 minutes, mais la plupart des vidéos durent moins de 15 minutes. Pour ma part, huit minutes c'est l'idéal ».
« Ce n'est pas tellement de percuter que de réussir à investir le spectateur dans l'histoire », explique pour sa part William Blanchet, auteur de la websérie Les Chroniques d'un Gars blasé et de plusieurs courts-métrages. « Tout passe par la montée du suspense et les clins d'œil que l'on place tout au long du film ».
« Même si le film ne dure que quelques minutes, tout ne doit pas être évident. Il faut laisser le spectateur comprendre par lui-même. Si on prend mon film « La Sainte Paix » (disponible sur YouTube) par exemple, je regrette la dernière scène puisque j'aurais dû ne pas faire parler mon personnage ».