Alors qu'André Monette annonçait la fermeture du Ciné-parc Orford, en mars 2013, en raison des coûts exorbitants du passage de la pellicule 35 mm au numérique, voilà que trois investisseurs s'affairent à relancer l'entreprise. Il s'agit de David Hurtubise, président des Productions HB Pictures, Jean-Yves Martel, un producteur d'effets spéciaux de Montréal et Toronto, et René Gazaille, un entrepreneur général.
Une alerte-emploi sur le site EmploiQuébec annonçant cinq emplois de préposés disponibles au Ciné-Parc Orford avait mis la puce à l'oreille des plus curieux.
Fini le temps de la pellicule 35 mm
Depuis les années 2000, les technologies changent plus rapidement qu'auparavant. On prévoit d'ailleurs que la pellicule 35 mm devrait disparaître au cours des prochaines années. En outre, le HD et le 3D au cinéma sont en constante évolution et prennent de plus en plus leur part de marché. Si c'est cette frontière technologique qui avait freiné les ardeurs de M. Monette, elle motive les nouveaux actionnaires. « Nous ferons les investissements nécessaires pour convertir les écrans au numérique. Nous sommes heureux et fiers de participer à la relance du Ciné-Parc », confirme David Hurtubise qui est également à la tête des Productions HB Pictures, une entreprise sherbrookoise qui se spécialisent dans la production de vidéos de qualité HD et 4K.
« Nous effectuerons des améliorations sur le site, plusieurs rénovations nécessaires au fonctionnement du Ciné-Parc Orford seront faites. », explique M. Hurtubise qui se faisait avare de commentaires voulant garder des surprises pour l'ouverture officielle qui devrait se faire au printemps. David Hurtubise s'est dit encouragé par l'engouement que l'annonce a provoqué sur les réseaux sociaux.
La réouverture du Ciné-parc Orford créera une vingtaine d'emplois au cours de la saison estivale.