Dans la vie, comme dans le sport, la pensée négative cause beaucoup de dégâts. Elle affecte notre prise de décision comme notre geste technique. La pensée négative vient mettre un doute dans notre esprit à un moment où nous aurions besoin de toute notre concentration. Elle fait du ravage à notre moral.
Comment faire pour réduire son impact dans nos vies?
Voici mon truc de coaching : vous devez trouver un « mot clé » tellement fort, qu'à sa seule invocation, il arrêtera complètement l'infiltration de la pensée négative dans votre esprit. Il vous servira de bouclier psychique infranchissable. Ce mot doit se référer à un souvenir, un fait marquant, une pensée ou à un état d'âme assez puissant pour être capable de vous replacer dans un état positif de concentration. Il vous recentre vers votre cible, votre objectif ou votre décision. Il réduira les ondes négatives autour de vous.
Voici mon exemple personnel : e me dois, pour que vous puissiez bien saisir l'importance de ce mot clé, vous parler de ma passion pour l'histoire et principalement la période touchant la 2e Guerre mondiale (1939-1945). Toute ma vie, je me suis inspiré des femmes et des hommes qui ont participé au second conflit mondial. Mon « mot clé » pour arrêter la pensée négative est « Churchill ».
Qui fut Churchill me direz-vous? Winston Churchill a été selon bien des historiens un des plus grands leaders du XXe siècle en raison principalement de son rôle exceptionnel comme chef des forces alliées lors du second conflit mondial. Il exerça un leadership mondial dans une des situations des plus dramatiques de l'histoire de l'Humanité. Son attitude de résister et garder le moral, d'inculquer la confiance et la bravoure aux gens malgré des états terriblement difficiles et surtout sa capacité de prendre des décisions dans des conditions incroyablement ardues ont fait de ce personnage mon mentor personnel, ma source d'inspiration.
Si Winston Churchill a été capable de gérer son stress et poser des gestes dans des situations si extrêmes, alors ne croyez-vous pas que dans un contexte d'un million de fois moins dramatique, je peux être capable de me recentrer sur ma problématique et y faire face?
Alors, quand une situation de stress se dresse devant moi, je ne fais que penser à Churchill et tout à coup la problématique diminue étonnamment. Elle devient gérable et à ma mesure. Je ne dis pas qu'elle est devenue simple ou facile, mais j'ai la confiance que je peux parvenir à trouver la meilleure solution.
Dans ma carrière d'athlète, d'entraîneur ou de gestionnaire, j'ai souvent été confronté à des situations très stressantes. Chaque fois que je me sentais envahi par le doute, la peur ou le surmenage, j'invoquais le nom de Churchill et cela a toujours bien fonctionné.
Donc, si vous n'avez pas déjà votre « mot clé » contre la pensée négative, alors je vous invite à en trouver un. Par la suite, exercez-vous dans des petits moments de stress. D'une fois à l'autre, vous verrez à quel point vous allez faire du progrès. Votre « mot clé » sera devenu, avec votre volonté, un formidable bouclier contre la pensée négative.