En raison de la pandémie actuelle, plusieurs institutions québécoises souffrent énormément. Certaines doivent même déclarer faillite et voir leur travail s'écrouler sous leurs pieds. Afin de leur venir en aide, le gouvernement du Québec injecte une somme supplémentaire dans le programme d'aide d'urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME).
Les PME de la Ville de Sherbrooke pourront ainsi compter sur une aide additionnelle de 1,3 M$. Les membres du conseil municipal ont accepté ce prêt supplémentaire lors d'une séance extraordinaire tenue ce lundi. Ce montant sera géré par l'organisme Pro-Gestion Estrie. D'ailleurs, les critères d'admissibilité ont également été assouplis afin d'épauler le plus grand nombre d'entreprises sherbrookoises.
« Nous continuons d'être proactifs afin d'aider nos entrepreneurs et entrepreneures à surmonter cette crise sans précédent. La Ville et ses organismes de développement économique sont là pour vous », indique par voie de communiqué le maire de Sherbrooke et coprésident du comité politique de développement économique, Steve Lussier.
Ce programme a été mis en place en avril dernier afin de favoriser l'accès à des capitaux pour maintenir, consolider ou relancer les activités des entreprises pénalisées par la pandémie de COVID-19, peut-on également y lire.
Initialement, un montant de 1,8 M$ devait être attribué aux compagnies situées sur le territoire de la Ville de Sherbrooke. Jusqu'à maintenant, près de 1,5 M$ a été octroyé à 39 institutions. La nouvelle enveloppe consentie par le ministère de l'Économie et de l'Innovation s'élève pour sa part à 1 342 958 $.
Autre programme
La Ville de Sherbrooke souhaite rappeler que les entreprises de tous les secteurs d'activités sont admissibles au PAUPME. Les coopératives, les travailleurs et travailleuses autonomes, les organismes sans but lucratif et les entreprises d'économie sociale réalisant des activités commerciales peuvent également en profiter. Ce soutien monétaire prend la forme d'un prêt ou d'une garantie de prêt pouvant atteindre 50 000 $. Le taux d'intérêt est de 3 %.
Les compagnies qui exercent dans un secteur d'activité économique pénalisé par la pandémie peuvent aussi bénéficier d'un autre programme. Celui-ci est l'Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM).
Selon certaines conditions, une entreprise admissible pourra se voir offrir des pardons de prêts qui pourront atteindre 80 % du montant emprunté. L'aide totale accordée peut s'élever jusqu'à 100 000 $.
« Les gens d'affaires ne doivent pas hésiter à communiquer avec nos organismes partenaires afin que nous puissions leur venir en aide. Plusieurs programmes sont disponibles », mentionne la conseillère municipale Annie Godbout, également coprésidente du comité politique de développement économique.