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La quinte du vendredi


29 juillet 2012
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Nelson Dumais Par Nelson Dumais
Dimanche le 29 juillet 2012

Première et dernière «quinte» de juillet, «quinte» unique de vacances, mais «quinte» quand même, qui m'amène à mon premier sujet, les recoins glauques de l'écosystème du PC Windows.

Mon amorce est simple : l'autre jour, en testant des logiciels de courriel, j'ai eu le malheur d'installer PostBox. Hier, j'ai voulu m'en débarrasser et j'ai ramé à vitesse d'abordage. Pour parler en euphémisme.

PostBox est un logiciel de fort belle facture qui a la particularité de refuser qu'on le désinstalle. Il faut oublier l'utilitaire fourni par Windows au Panneau de configuration (« Programmes et fonctionnalité » sous Win 7), de même que la fonction de désinstallation présente dans cet excellent CCleaner, un gratuiciel fort populaire. Et il faut renoncer, également, à vouloir le zigouiller à la mitaine. Windows place un peu partout, surtout dans la base de registre, les fichiers des exécutables qu'il installe; seuls les Bénédictins les plus patients peuvent arriver à tout nettoyer. Et encore.

Pourquoi voulais-je me départir de ce pot de colle ? Parce qu'il m'était impossible de tester un bouton mailto:ndumais@me.com. À chaque essai, PostBox s'activait, prenait le contrôle de l'opération et me retournait un message d'erreur avec promesse d'envoyer le détail chez son fabricant. Lassant !

Je me suis donc pointé sur le site de Revo Uninstaller Pro (prise d'écran ci-après), apparemment le meilleur utilitaire de sa catégorie, où j'ai cliqué sur un bouton permettant de le télécharger et de l'essayer gratuitement pendant 30 jours. Une fois installé et lancé, ce logiciel m'a effectivement débusqué tous les fichiers relatifs à PostBox. Hélas!, il m'a été impossible de les détruire. Pour cela, il m'aurait fallu acheter le produit, soit 27,47 $ US.

Furieux de m'être fait prendre pour une gourde, j'ai désinstallé la merveille des merveilles et suis allé visiter la concurrence. Je vous parle de ces Mighty Uninstaller et autres Perfect Uninstaller, des attrapes à plus ou moins 35 $ US dont la technique subreptice pour nous refiler des barres d'outils et de soi-disant moteurs de recherche est inqualifiable.

À ce moment précis, soit plus d'une heure après ma décision de désinstaller PostBox, j'avais de l'urticaire plein les burnes. Alors, j'ai sévi. Puisque ces fabricants me prenaient pour un demeuré, un distrait ou un gogo, je me suis rendu sur un site habituellement débarrassé de toute chtouille, un warez dont je préfère taire le nom, et j'ai téléchargé illégalement Revo Uninstaller. Mais avant de l'installer, je me suis fait un point de restauration dans Windows. On n'est jamais assez prudent !

Une fois lancé, Revo a effectivement tout trouvé et tout détruit. Je vous parle d'une bonne centaine de fichiers PostBox disséminés un peu partout dans Windows. Cette opération terminée, j'ai désinstallé et détruit pour de bon cet excellent produit qui a cru, un instant, que je céderais à son chantage à 27,47 $ US en apercevant la myriade de fichiers PostBox. Tsk tsk ! C'est bien mal me connaître ! M'eut-il dit la véritable vérité vraie pour le vrai, j'aurais possiblement cliqué sur le bouton PayPal pour procéder à l'achat.

Voilà un bel exemple de ce que j'appelle «les recoins glauques de l'écosystème du PC Windows». Microsoft est ici en faute. D'une part, elle est incapable, malgré maintes promesses, de contrôler la qualité, le sérieux et l'honnêteté des cohortes de logiciels Windows qui arrivent de partout au monde. Si elle le faisait, on ne se retrouverait pas aux prises avec des logiciels qui refusent leur désinstallation.

D'autre part, Redmond laisse des pans mal ficelés de son système à la merci des tierces parties. Son outil de désinstallation craint ? Y a rien là, en voici dix qui lui sont supérieurs, des utilitaires provenant d'on ne sait où en Chine ou ailleurs. C'est comme ça qu'on se retrouve avec de la merde à ras le bord de son PC. «Nelson, quand tu vas venir faire un tour avec ta blonde, j'sais pas si tu aurais le temps de regarder mon PC, y est devenu lent comme une tortue...»

C'est ça un recoin glauque !

Quelques petites vites :

La version 10.8, alias Mountain Lion, d'OS X

La version 10.8, alias Mountain Lion, d'OS X, le système d'exploitation du Macintosh, est maintenant disponible sur le Mac App Store moyennant 20 $ CAN. Vais-je vous en parler ? Sûrement, il y a plein de nouveautés, mais pas d'ici deux semaines, voire trois. Les avis d'experts sont trop partagés et les grosses rustines qui corrigent le pire ne sont pas encore disponibles. L'heure est à la prudence et la circonspection. À plus forte raison que certains logiciels et certaines machines peuvent ne pas fonctionner avec le gros puma. Pour le savoir, il faut aller sur un site merveilleux (ce qualificatif est mesuré quand on considère la masse de travail qu'il représente) et vérifier comment se comporte tel ou tel logiciel, telle ou telle machine. Je vous parle de RoaringApps, une banque de données précieuse où, ai-je appris, Final Cut Pro, mon logiciel de montage vidéo, pourrait mal fonctionner avec 10.8. Quel bel incitatif pour ne pas me hâter et pour attendre que la poussière ne tombe. Mon conseil ? À moins que vous ne soyez un vrai macosseux comme dans les caricatures, prenez votre temps. Quand viendra le moment de passer à 10.8, pas loin de 100 000 experts vous le tonitrueront sur autant de blogues ! Pourquoi je chiale ? J'ai encore deux logiciels qui fonctionnaient parfaitement bien avec Snow Leopard (OS X 10.6) que je ne peux plus utiliser depuis que je suis passé à Lion (OS X 10.7). Alors, avec Mountain Lion (OS X 10.8), oufffff ! Shocking, my dear !

Parlant Mac, une bibitte méchante méchante y sévit présentement

 Il s'agit d'OSX/Crisis, un cheval de Troie bilingue conçu pour écornifler et cafarder toutes les cinq minutes ce qu'il a pu glaner. Bilingue ? Bien qu'il frappe particulièrement les Mac nantis des versions 10.6 et 10.7 d'OS X (Snow Leopard et Lion), il s'adapte également à Windows. En fait, il se sert du code de certains applets Java pour s'infiltrer et s'installer bien creux dans le système Mac ou Win. Il a même l'intelligence de détecter si l'utilisateur de l'ordi se sert d'un compte admin ou non. Selon le cas, il n'agit pas de la même façon. Il sait même créer des rootkits pour mieux se cacher. Son mandat, à la bibitte, est de ramasser des infos générées par Safari ou Firefox, d'enregistrer les conversations sur Skype, de copier les textos, etc. ! Que faire ? Agir comme les utilisateurs de PC sous Windows : s'installer un antivirus et se croiser les doigts. À GO, tout le monde s'installe Ubuntu !

Linuxiens, souriez, Dieu vous aime !

En tout cas ... Valve vous aime. Qui c'est Valve ? Un fabricant de jeux vidéo à qui on doit, notamment, Half-Life, Counter Strike, Portal, Team Fortress et Left 4 Dead, des ludiciels d'une violence inouïe. Son P.D.G., Gabe Newell (un ex de Microsoft) vient de déclarer au salon Casual Connect (jeu vidéo) que Windows 8 était une « catastrophe pour tous les intervenants de l'industrie du jeu d'ordinateurs». Tellement, qu'il oeuvre actuellement à créer un mouvement vers Linux. S'il pouvait entraîner assez de grands noms avec lui vers cette plateforme, il en serait fini du monopole de Windows (et du Mac itou « un tit-peu ») et on assisterait à un essor sans précédent des saveurs de Linux les plus populaires (p. ex. Ubuntu et Linux Mint). Tout cela à cause des principes logiciels particuliers à l'interface Metro, dont les nouvelles modalités de développement informatique qui en découlent. Affaire savoureuse à suivre !

Pour Google, la rançon du succès signifie des retards supplémentaires dans la disponibilité commerciale de ses tablettes Nexus 7 à 16 Go (250 $ US), un beau bidule (Google/Asus) sous Android 4.1 dont le lancement en juin dernier a été positivement salué. Aux É.U., les grandes chaînes, p. ex. Staples et Office Depot, ont cessé de prendre des commandes tellement la structure d'approvisionnement était compromise; on parle de rupture de stock. Quant au modèle de 8 Go (199 $ US), il s'en trouve, mais ce produit semble mal luné avec ses 5,6 Go d'espace disque accessible. Mettons qu'il effraie moins le Kindle Fire que le modèle à 16 Go. Rappelons que le Nexus 7 qui tient son nom de la largeur en diagonale de son écran est architecturé sur la plateforme Kai de Nvidia (processeur quadricoeur Tegra 3 T30L de 1,3 GHz), un concept économique qui n'a pas fait de compromis du côté vitesse.

Merci de m'avoir lu et à la semaine prochaine !


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