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  ÉDUCATION / Éducation

Qualité de l’air dans les écoles : le CSSRS dévoilera ses résultats à la fin mars

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Photo : Archives Estrie Plus
Vendredi le 19 mars 2021

Le ministère de l'Éducation a mis en place un programme afin de compléter des tests sur les principaux paramètres de la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments scolaires. Dans le cadre de celui-ci, il veut vérifier le niveau de dioxyde de carbone (CO2) au sein de tous les établissements scolaires publics du Québec. Pour sa part, le Centre de services scolaires de la région de Sherbrooke (CSSRS) dévoilera ses résultats en fin mars.

Débutées en décembre 2020, ces évaluations devaient se terminer le 15 mars dernier. Cependant, afin d'avoir le plus de renseignements possible, le CSSRS retarde la diffusion de ses résultats.

« On trouvait important d'informer la population que c'est un dossier qui est important et que cela nécessite du travail complexe. Étant complexes, les résultats ne pourront être obtenus à la date demandée du 22 mars. On préférait bien faire les choses au lieu de se précipiter », explique Donald Landry, directeur des Services du secrétariat général et des communications.

Le CSSRS continue donc d'accompagner les différentes écoles pour améliorer la ventilation naturelle puisque celle mécanique ne pose pas un problème selon les tests effectués. Rappelons que le ministère de l'Éducation juge acceptables des concentrations inférieures à 1500 parties par million (ppm), mais qu'il invite les centres de services scolaires à prendre des mesures afin de viser la cible de 1000 ppm.

Certaines études démontrent un lien de corrélation entre une augmentation de la concentration de CO2 dans des espaces clos, comme des classes, et certains effets sur l'humain : maux de gorge, écoulement nasal, et moins grande capacité à l'effort mental.

Ventilation naturelle

Il s'agit de la ventilation naturelle qui demande une vérification supplémentaire, car certains premiers tests effectués n'étaient pas très concluants, dépassant le 2000 ppm. C'est en travaillant avec le personnel des différents établissements qu'ils ont réussi à obtenir de meilleurs résultats pour un second test.

Effectivement, la ventilation naturelle comporte des éléments techniques dont certains ne connaissaient pas l'existence. Les professeurs ouvraient certes les fenêtres pour effectuer une certaine aération de l'air, mais ne le faisaient pas assez souvent ou longtemps. Pour atteindre l'objectif de moins de 1000 ppm, une fenêtre doit demeurer ouverte durant la journée entière d'au moins cinq centimètres, en plus d'autres facteurs, selon les dires de M. Landry. Parmi ces facteurs, le nombre d'élèves, le nombre de fenêtres, ou même un suppléant peuvent apporter une variance.

Il ajoute également que dans certaines écoles, passer une classe d'une ventilation naturelle à une mécanique, ce n'est pas possible. Lorsque cela l'est, ce sont des travaux sur une grande période de temps. C'est pour ces raisons que la priorité actuelle est de faire comprendre au personnel comment bien travailler avec la ventilation naturelle.  

Pour les écoles qui ne seront pas en mesure d'atteindre l'objectif visé, le ministère de l'Éducation est en processus d'acquérir des échangeurs d'air. Celui-ci les offrira au CSSRS pour venir régler la problématique de la qualité de l'air de ces bâtiments. Il est cependant impossible d'en avoir à tous les endroits.

Depuis 2012

La ventilation au sein des établissements scolaires ne date pas d'hier. Entre 2012 et 2019, le Vérificateur général a étudié la qualité de l'air des écoles. Des investissements sont d'ailleurs prévus afin de régler cet enjeu. En Estrie, il a mis l'accent sur le volet de la ventilation mécanique laquelle est manquante dans plusieurs écoles.

« La problématique de la ventilation des classes existait avant, pendant et possiblement un peu après la COVID. Là, on donne un coup de barre pour essayer de maximiser la ventilation pour que ça ne soit pas un facteur qui prend une place prépondérante », note M. Landry.

Étant intimement liée à la COVID-19, la circulation de l'air est un élément qui s'ajoute aux différentes mesures prises par la Santé publique pour diminuer la propagation du virus. Elle est une arme supplémentaire au port du couvre-visage et de la distanciation sociale qui peut être utilisé dans ce combat.

D'ailleurs, actuellement, une seule école de la région est aux prises avec une situation de COVID-19. Un groupe de classe est retiré pour éviter une propagation puisqu'un élève a été déclaré positif. Un contraste différent de l'automne alors que des centaines de cas pouvaient être recensés.  



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