Le nombre de cas de violence au travail au Canada est estimé chaque année à environ 350 000. Pour contrer ce phénomène aux conséquences importantes, l'Université de Sherbrooke a développé de nouveaux outils de sensibilisation.
C'est le Département de psychologie de l'Université de Sherbrooke qui a lancé ce matin, en collaboration avec la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, ces nouveaux outils de sensibilisation et de formation pour contrer le harcèlement et la violence au travail.
« Lorsqu'on fait face à des comportements de violence au travail, les personnes impliquées peuvent jouer trois rôles : victime, agresseur ou témoin, a indiqué le professeur titulaire François Courcy, qui a travaillé de concert avec des étudiantes au doctorat en psychologie organisationnelle. Dans tous les cas, il est primordial d'intervenir le plus rapidement possible afin de mettre fin à ces comportements et de limiter les conséquences de ceux-ci. »
La synthèse des connaissances de base sur la violence au travail, accessible en ligne, contient des définitions pertinentes sur la violence au travail, un répertoire de ressources, des mises en situation, des pistes d'action pour les différents acteurs (victime, agresseur, témoin, organisation) en plus d'un résumé des principaux facteurs de risque individuels, interpersonnels et organisationnels.
« Nous sommes émus devant le dévouement et l'excellent travail de M. Courcy et de ses étudiantes du doctorat en psychologie organisationnelle, a souligné Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. Grâce à leur travail exceptionnel, la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais peut soutenir les milieux de travail dans leur volonté de créer des milieux plus positifs et bienveillants. »