La coexistence travail-études ouvre son concept unique à un 13e programme au Cégep de Sherbrooke. Les étudiant (e) s du programme Techniques d'éducation à l'enfance peuvent maintenant profiter cette formule qui fait aussi le bonheur des CPE en Estrie.
La formule de la coexistence travail-études permet d'étaler la dernière année de formation sur deux ans, afin de pouvoir combiner dans une même semaine un travail rémunéré et la formation en classe. Notons que ce concept est différent d'un stage au niveau de la responsabilité et de la rémunération.
Créé par le Cégep de Sherbrooke et unique au Québec, cette formule existe aussi dans douze autres programmes, dont Gestion de commerce, Techniques de bureautique, Techniques de génie mécanique et Technologie du génie civil.
L'arrivée de cette formule en Techniques d'éducation à l'enfance est un avantage considérable pour les CPE de l'Estrie qui doivent composer en ce moment avec une pénurie de main d'œuvre.
« Pour l'année 2017-2018, il y a eu 107 000 heures de remplacement et près de 5 600 heures qui n'ont pu être comblées par une remplaçante ou un remplaçant, indique Lucie Therriault, du Regroupement des CPE des Cantons-de-l'Est. Ce qui veut dire que dans plusieurs CPE, les éducatrices et éducateurs en place n'ont pas été remplacés lorsqu'ils se sont absentés pour une maladie ou autre. Dans ces cas, les gestionnaires ont dû mettre en place diverses stratégies pour s'occuper des tout-petits. On estime que les six étudiantes de Techniques d'éducation à l'enfance qui bénéficient actuellement de la formule travail-études auront déjà effectué, à la fin de cette session d'hiver, 1 500 heures de travail. Ainsi, elles viennent combler une part importante du manque à gagner vécu l'année dernière. »