La Société protectrice des animaux de l'Estrie (SPA) rappelle aux propriétaires de chats et de chiens qu'il est obligatoire d'enregistrer chaque année son animal de compagnie. La période de renouvellement des licences se termine le 15 février.
En 2016, pas moins de 1600 propriétaires ont contacté la SPA Estrie pour signaler la perte de leur chat ou de leur chien et plus de 625 personnes ont contacté la SPA Estrie après avoir trouvé un animal errant. Mais grâce au médaillon, 875 chats et chiens ont été retrouvés et retournés à leur propriétaire.
Même s'il s'agit d'un règlement municipal, l'enregistrement des animaux domestiques n'est pas respecté par tous. «C'est pourtant important, puisque c'est une preuve visible que l'animal appartient à quelqu'un, indique Cathy Bergeron, responsable des communications à la SPA Estrie. C'est difficile de retracer un animal qui n'a pas de médaillon. Puis, sans médaillon, quelqu'un qui trouve un chat dehors peut croire qu'il est orphelin et l'adopter.»
Règlement municipal
Même si la SPA ne part pas à la chasse d'animaux sans médaillon, un propriétaire d'animal qui ne renouvelle pas sa licence ou qui en a tout simplement pas peut recevoir un avis ou un constat d'infraction qui varie entre 50 et 200 $. «On reçoit plusieurs plaintes concernant des animaux errants. C'est à ce moment-là qu'on agit. Mais le dog catcher, c'est un mythe qu'on ne voit que dans les films», souligne Mme Bergeron.
D'ailleurs, il est préférable pour un propriétaire qui perd son animal sans médaillon de contacter la SPA le plus rapidement possible. «Lorsqu'un animal se retrouve à la SPA, on donne un délai de 72 heures pour que le propriétaire le réclame. Par la suite, on procède à l'examen et on le met en adoption», explique Mme Bergeron, qui précise du même coup que peu d'animaux sont euthanasiés à la SPA Estrie.
«C'est de plus en plus rare. On fait des pieds et des mains pour leur trouver une famille d'adoption. Pour les chiens, on procède à l'euthanasie seulement lorsqu'il y a un problème de comportement ou de santé. Là où le bât blesse, c'est pour les chats. Il y a encore un problème au niveau de la stérilisation. Par contre, on tente de tous les replacer. Si on manque d'espace, on les met dans des familles d'accueil, pour éviter l'euthanasie.»
Les chats sont aussi de moins en moins garder dans des cages. «C'est une nouvelle génération! Nous avons une salle emménagée dans laquelle ils sont libres de circuler.»
La SPA de l'Estrie doit convoquer les médias cet hiver concernant son nouveau refuge à Sherbrooke.