La campagne d'achat local des Sherby Dollars a officiellement été lancée hier. Cette monnaie-épargne permettra des retombées d'environ 20 M$ dans près de 70 commerces à Sherbrooke.
Les Sherby Dollars pourront désormais être utilisés à Sherbrooke dans pas moins de 70 commerces de la ville. Le lancement du concept a été officialisé hier, tout comme le site Internet et la page Facebook. Notons que 50 000 livrets seront distribués gratuitement dans la population.
Chacun des livrets comporte une section présentant les entreprises et commerces locaux qui participent au projet. Le tout est verbalisé sous forme de dollars-rabais. Par exemple, il est possible d'économiser 5 $ sur un montant de 30 $ et ainsi de suite. La deuxième section, quant à elle, présente une série de dollars à l'image de Sherbrooke sous différentes coupures de 1 $ jusqu'à 1 000 $.
Les gens peuvent se procurer gratuitement les Sherby Dollars dans les 70 commerces impliqués ou dans des distributions ponctuelles comme au Phoenix de Sherbrooke. Rappelons que ce projet a été mis sur pied pour favoriser l'achat local de Sherbrooke.
« On cherchait un concept original pour amener les consommateurs à passer à l'action en achetant local, indique René Marchand, éditeur et chargé de projet des Sherby Dollars. On souhaite créer un sentiment de dollars sherbrookois. Différents facteurs font en sorte que les consommateurs passent à l'action. C'est le cas entre autres des rabais en dollars plutôt qu'en pourcentage, le couponnage, et des rabais 10 % et plus. »
Parmi les commerces qui participent au projet, notons entre autres des restaurants, des magasins de vêtements, et la liste s'étire encore. En fait, une dizaine de catégories est offerte à la population sherbrookoise.
« C'est très original et innovateur, estime M. Marchand. On souhaite que le projet perdure pendant plusieurs années. On a encore beaucoup d'idées de développement. On estime que les Sherby Dollars auront un effet levier de l'ordre de 20 M$. »
Trois éditions de Sherby Dollars sont prévues par année, soit dans le temps des Fêtes, au printemps et à l'automne. « On voulait cibler les périodes critiques en achat », conclut M. Marchand.