Une étude sur le prix des maisons sur le marché immobilier de Sherbrooke vient d'être publiée par Royal LePage. Dans cette étude, trois points ressortent particulièrement; le prix des maisons à la hausse, la réduction des ventes et la forte augmentation de constructions neuves.
Le prix des maisons a augmenté comparativement à la même période l'année dernière, selon une étude réalisée par Royal LePage. Par exemple, le prix médian d'une maison à deux étages a augmenté de 6,7 % pour atteindre 287 258$. Quant aux maisons de plain-pied, le prix médian a connu une hausse de 2,2 % pour atteindre 209 213$.
Si le prix des maisons est à la hausse, l'activité immobilière, elle, connait une légère réduction des ventes. Mais selon cette étude, l'arrivée potentielle de nouveaux travailleurs dans la région pourrait stimuler le marché immobilier.
«Le léger ralentissement qu'a connu notre marché est principalement dû au fait que l'activité immobilière est toujours plus calme l'été, durant les vacances estivales, fait valoir Jean-François Bérubé, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Évolution. Il faut dire que l'année 2016 avait été exceptionnelle tant en termes de ventes que de saines hausses de prix. Quand on compare les prix de 2017 à ceux de 2016, on observe une augmentation modérée mais en réalité, elle est beaucoup plus importante que les chiffres ne nous laissent croire», explique-t-il.
C'est la hausse de prix qui freinerait la capacité des acheteurs. Selon Statistique Canada, Sherbrooke connait une pénurie de main-d'œuvre Le revenu médian des ménages demeurerait aussi sous la moyenne québécoise.
«L'économie locale se porte toutefois bien et nous pouvons espérer qu'au fur et à mesure que ces postes seront comblés, l'activité s'intensifiera sur le marché immobilier», conclut M. Bérubé.
Baisse des ventes de maisons de 400 000$ et plus
On constate une hausse de maisons de plus de 400 000 $ sur le marché à Sherbrooke, mais une baisse relativement significative en ce qui a trait aux ventes de ces demeures luxueuses. On parle d'une baisse des ventes d'environ 15 %.
Selon Dominic St-Pierre, directeur provincial de Royal LePage, cette baisse s'explique entre autres par la hausse des constructions neuves.
«Il semble y avoir une préférence pour les maisons neuves ces temps-ci, ce qui accroit l'inventaire mais met un frein à la vente de maisons de plus de 400 000 $ déjà existantes. Éventuellement, il pourrait y avoir une surabondance de maisons. Par contre, la croissance de construction de maisons neuves démontre une santé économique.»
Quant aux maisons de moins de 200 000 $, le marché est stable, indique-t-on.