S'il y a une chose qu'on peut dire à propos des membres de
l'équipe qui se sont occupé de relocaliser La Petite Boîte Noire, c'est que ce
sont des passionnés.
Depuis l'incendie qui a détruit le local de la rue Wellington Sud dans la nuit
du 16 au 17 janvier dernier, il n'a jamais été question d'abandonner le concept
comme l'explique Georges Goulet, président : « Au lendemain de
l'incendie, nous nous sommes réunis pour discuter de l'avenir et personne n'a
évoqué une fermeture. Nous étions en mode solutions ».
Il a d'abord fallu faire les comptes, vérifier auprès des assureurs les
démarches nécessaires. Il y a eu un événement-bénéfice en février au Granada,
qui a d'ailleurs accueilli plusieurs des spectacles orphelins de salle.
« C'est quand même une organisation légère. Nous sommes tous des
bénévoles, on peut faire beaucoup avec rien. Je suis totalement emballé, c'est
la meilleure expérience du genre de toute ma vie! », souligne monsieur
Goulet.
Quant au public, les habitués réclament avec impatience le retour de la PBN.
« C'est une formule gagnante, les gens nous le témoignent
constamment. Nous fonctionnerons avec les mêmes critères artistiques, soit des
invités qui produisent leur propre matériel et permettent une rencontre
authentique avec le public, un lieu de découverte. »
Il n'a pas été simple de dénicher une nouvelle salle : « Le
local est trouvé, mais pas encore dévoilé. Nous voulions être au centre-ville
bien-sûr et nous inscrire dans le plan-directeur de la Ville, c'est chose
faite! »
Les fans peuvent se réjouir. Une programmation complète a déjà été concoctée et
sera annoncée en grande pompe le 28 août prochain, avec un spectacle gratuit
devant quelques 400 personnes.