L'événement avait fait réagir en octobre dernier; un résident de 74 ans du pavillon Argyll du CSSS Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke a perdu la vie à la suite d'une altercation avec un autre septuagénaire de l'endroit. Les policiers avaient été contactés que douze heures après les événements. À la suite d'une enquête, le Service de police de Sherbrooke indique ce matin qu'aucune accusation ne sera portée dans ce dossier.
L'enquête a été faite par le SPS en collaboration avec le bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales. «Après décision du procureur et analyse des expertises obtenues, aucune accusation ne sera portée dans ce dossier », indique Martin Carrier, du Service de police de Sherbrooke.
Rappelons les faits; le 4 octobre 2016, vers 10 heures, les policiers du SPS ont dû intervenir au pavillon Argyll pour une agression survenue sur un résident de 74 ans. Le décès de l'homme avait été constaté sur les lieux. Les événements étaient survenus douze plus tôt. Une altercation avait éclaté entre deux septuagénaires, dans une unité du centre où l'on retrouve des patients souffrant d'Alzheimer ou de troubles du comportement.
Au lendemain des événements, les porte-paroles de la direction du CIUSSS DE L'Estrie CHUS avaient dû se défendre d'avoir attendu douze heures avant de contacter les policiers.
«Nous avons un protocole d'intervention, mais il est très rare que nous nous retrouvons dans une situation judiciarisée, avait souligné Sylvie Moreault, directrice du programme de soutien à l'autonomie des personnes âgées du CIUSSS de l'Estrie-CHUS. Les employés ont donc eu le réflexe de faire dans les règles de l'art tout le processus clinique de soutien aux proches et aux résidents, mais ils ont eu moins le réflexe d'aller vers le volet judiciaire. Ce n'était pas dans un aspect de cacher quoi que ce soit.»