Lundi matin, la municipalité de Saint-Camille annonçait sa
nouvelle entente de développement culturel. Celle-ci provient de la
collaboration du ministère de la Culture et des Communications, avec la
participation de Desjardins ainsi que la salle de spectacle le P'tit Bonheur de
Saint-Camille.
Le député de Richmond, André Bachand, le maire, Philippe
Pagé, la présidente du P'tit Bonheur de Saint-Camille, Martine Lanctôt, ainsi
que le président de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Rémi Vachon,
étaient tous présents lors de la conférence révélant les modalités de l'accord
entre tous les partenaires.
« La Municipalité a fait de la culture un axe majeur de
développement et l'entente de développement culturel nous permet d'offrir un
cadre favorable aux initiatives culturelles qui font rayonner notre village, la
MRC des Sources et la région », mentionne M. Pagé.
Au total, il s'agit d'une enveloppe budgétaire d'une valeur
totale de 239 600 $ qui sera disponible pour la municipalité. Celle-ci
sera étalée sur une période de trois ans afin d'amener une diversité des
activités culturelles disponibles à la population. Le gouvernement du Québec
octroie pour sa part une somme de 119 800 $ à cette initiative. De plus,
elle sera coordonnée par la Corporation de développement socioéconomique de
Saint-Camille. Une entente qui vient à point pour un milieu qui a durement été
touché lors de la pandémie.
« Desjardins est heureux de s'associer à nouveau au projet
de développement culturel de la Municipalité de Saint-Camille, qui se démarque
par son dynamisme culturel en milieu rural. La culture est un atout important pour
une communauté : elle rassemble les gens et abat les différences », souligne
M. Vachon.
« Depuis plus de 30 ans, le P'tit Bonheur offre des
activités de médiation culturelle intergénérationnelle. Aujourd'hui,
l'organisme transpose son expertise dans des projets rassembleurs où les arts
et la culture peuvent jouer un rôle pour favoriser la santé individuelle et
collective, ou une meilleure participation de la population dans leur
communauté », ajoute, pour sa part, Mme Lanctôt.