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  STYLE DE VIE / Style de vie

Apprendre à méditer avec Guen Kelsang Chogyan


Guérir un peu plus loin...
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Geneviève Kiliko Par Geneviève Kiliko
Mercredi le 23 septembre 2015

Guen Kelsang Chogyan a découvert la méditation lorsqu'elle avait 25 ans dans un centre de méditation bouddhiste kadampa à Montréal en 1998. Pratiquant le yoga depuis un moment, elle se questionnait de plus en plus sur le sens de la vie. Après avoir fait ses études et avoir travaillé, elle « surfait » à tenter de trouver ce « quelque chose » qui n'était pas palpable, mais bien présent à l'intérieur d'elle-même. En commençant à méditer, elle goûte à une satisfaction que rien d'autre ne pouvait lui apporter : une paix intérieure. De fil en aiguille, Guen Kelsang Chogyan deviendra moniale et enseignante. Elle est présentement enseignante-résidente au centre de méditation kadampa de Sherbrooke, situé au 900 rue King Ouest, local 101, après avoir enseigné plus de 3 ans à Toronto. Elle enseigne la méditation et les enseignements de Bouddha depuis maintenant 15 ans.

La tradition kadampa

Suite à la lecture du livre de Guéshé Kelsang Gyatso, son cœur a été touché par la sagesse qu'il contenait. Guéshé Kelsang Gyatso est un maître ayant fondé la tradition bouddhiste kadampa, qui est maintenant répandue à travers le monde. En effet, on compte actuellement plus de 1200 centres et annexes à travers le monde. Le but de cette tradition est de rendre les enseignements de Bouddha accessibles, tout en permettant aux gens d'apprendre à méditer. « Les enseignements de Bouddha sont pour tous, parce qu'ils touchent à une vérité qui est dans notre cœur et que l'on reconnaît. Nous savons que le bonheur est à l'intérieur de nous, c'est juste que souvent, on ne sait pas comment y aller. », mentionne Guen Kelsang Chogyan.

Provenant d'une famille catholique, Guen Kelsang Chogyan est allée à la messe jusqu'à l'âge de 15 ans. « J'ai décidé que cette voie ne me convenait pas, mais pas avec un rejet par contre. Je n'avais tout simplement pas rencontré des exemples de personnes positives qui m'avaient touché dans leur voie spirituelle. », affirme Guen Kelsang Chogyan. « Lorsque j'ai rencontré cet homme, Guéshé Kelsang Gyatso, j'ai senti en lui un maître qualifié n'ayant qu'un souhait : que tout le monde puisse trouver les méthodes pour être heureux. », renchérit-elle. Guéshé Kelsang Gyatso Rinpotché est un maître bouddhiste tibétain présent en Occident depuis 1977. Auteur de 22 livres, c'est un enseignant de renommée internationale qui transmet la sagesse ancienne de Bouddha dans notre monde moderne. Guen Kelsang Chogyan a eu l'opportunité de recevoir les enseignements de Guéshé Kelsang Gyatso pendant plusieurs années.

Son choix personnel : devenir moniale

« Pour moi, c'était clair qu'en choisissant d'être monial, ça allait me permettre d'approfondir la voie, mais c'est un choix très personnel, au sens où ce n'est pas tout le monde qui va sentir que cette voie les aidera. La plupart des gens qui viennent dans nos centres sont laïcs. », confie-t-elle. « Je sentais que c'était cette voie qui allait m'aider le plus à soutenir les autres ». Guen Kelsang Chogyan est devenue enseignante parce qu'on lui a demandé, et elle a accepté. « Ce n'est pas parce que je suis moniale que je suis enseignante, il y a des laïcs qui sont aussi enseignants. », dit-elle.

Plus elle étudie le bouddhisme, plus cela facilite sa compréhension face aux autres religions. « Le problème ce n'est pas les religions, mais ce que nos esprits perturbés en font. Je ne sais pas à quel point nous choisissons de naître dans une voie spirituelle, mais je ne sens pas avoir rejeté quoi que ce soit. Je vais te dire franchement, je me dis que c'est impossible que les êtres saints comme Jésus, Bouddha, Dieu, ne soient pas heureux si tu trouves quelque chose qui t'amène à une plus grande spiritualité dans ta vie. Ils doivent vraiment être contents pour nous. Pour moi, ça a été la voie du bouddhisme et la méditation qui m'ont amené à voir plus clair dans ma vie et qui fonctionnent le mieux. Pour d'autres, c'est autre chose, tout simplement. Une des choses les plus inspirantes pour moi, c'est quand quelqu'un a une foi, et qu'il pratique sa spiritualité. Il n'y a pas de différence : l'amour, la compassion, le respect, la bonté, la patience, c'est un état d'esprit... », souligne-t-elle.

Ce qui attire les gens : apprendre à méditer...

Récemment, le centre de méditation kadampa de Sherbrooke a déménagé sur la rue King Ouest. Le local est 3 fois plus grand, ce qui permet d'avoir non seulement une salle de méditation, mais aussi un espace où socialiser. « Les gens sont inspirés par la méditation, ils veulent apprendre à méditer, et je pense qu'ils portent une certaine confiance au bouddhisme. Ils se sentent libres, car ils n'ont pas à s'engager, ou à adopter quoi que ce soit. C'est d'ailleurs l'enseignement de Bouddha : ‘'ne croyez pas ce que je dis, essayez-le!'' Je crois que cette vision transparaît dans notre centre, car c'est très ouvert. Les gens peuvent venir sans être inscrits. Les classes et les méditations sont ouvertes à tous. »

Les bienfaits de la méditation sont énormes. En plus de calmer le stress et l'anxiété, elle permet d'entraîner l'esprit à cultiver des états d'esprit positifs, qui eux, enclenchent des changements profonds dans notre quotidien. « On ne sait même plus à quel point notre esprit est agité, et c'est un choc quand on commence à méditer, car ce n'est pas facile. On n'arrive pas à faire ce qu'on veut avec notre esprit, on ne le contrôle pas; c'est comme un ‘'reality check''. Même si je contrôle mon poids, mon travail, mon revenu, si je ne contrôle pas mon esprit, comment puis-je être heureux? Tant que j'ai un esprit agité, je ne peux pas m'attendre à être libre... Quand on s'entraîne régulièrement à méditer, on sait qu'on peut toujours retrouver cette base de calme et de paix » , affirme Guen Kelsang Chogyan.

Les enseignements et la méditation

La méditation conjuguée aux enseignements peut être un support très bénéfique pour mettre en pratique ce que l'on apprend dans notre quotidien. « Pour ma part, je suis toujours étudiante. J'ai besoin d'être guidée dans ma pratique, sinon, j'ai l'impression que je me prive d'aide. Je ne peux pas progresser sans avoir d'aide. Ce n'est pas toujours un concept facile dans notre société où les gens sont très indépendants ‘'je suis capable toute seule'', mais c'est d'avoir l'humilité parfois de se tourner vers d'autres qui ont pratiqué avant moi. », dit-elle. Guen Kelsang Chogyan suit des cours à distance quotidiennement pour approfondir sa voie.

Le centre de méditation kadampa de Sherbrooke offre des cours d'introduction à la méditation le lundi soir à 19 h. Une série « Apprendre à méditer » débutera le 19 octobre prochain. Tous les midis de la semaine, des méditations guidées ont lieu, au coût de seulement 3 $. De plus, des enseignements donnés par Guen Kelsang Chogyan sont donnés à plusieurs moments au cours de la semaine. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site www.meditationasherbrooke.org 


Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
-Bouddha


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