Les joueurs du Phoenix de Sherbrooke arboreront une fois de plus du rose ce vendredi contre les Wildcats de Moncton. Une façon d'illustrer leur soutien à la Fondation du cancer du sein du Québec et aux femmes qui se battent contre la maladie.
Le Palais des sports Léopold-Drolet prendra un virage rose ce vendredi alors que les Wildcats de Moncton seront les visiteurs. Afin de démontrer son soutien aux femmes atteintes du cancer du sein, le Phoenix de Sherbrooke arborera la couleur de la Fondation du cancer du sein du Québec.
Survivante de la maladie, la copropriétaire du Liverpool, Annie Faucher, interprétera l'hymne national. À cela s'ajoute que des billets de tirages seront à la disposition des partisans pour courir la chance de gagner un des chandails roses autographiés et portés par les joueurs. Quatre chandails seront aussi proposés à l'encan, soit ceux de Samuel Poulin, Evan Fitzpatrick, Hugo Roy et Thomas Grégoire. Les profits seront versés à la Fondation du cancer du sein du Québec
Un message de soutien et de mobilisation
Le match en rose touche plusieurs personnes, dont les joueurs du Phoenix. Quelques-uns d'entre eux ont d'ailleurs vécu de près la maladie et souhaitent lancer un message de soutien et de mobilisation.
« Le cancer est quelque chose de terrible que l'on ne souhaite à personne, mais malheureusement, ma famille n'a pu être épargnée, confie Nicolas Poulin, ailier gauche chez le Phoenix. Ma grand-mère a été touchée par le cancer du sein, puis ma tante par un myélome multiple, un cancer de la moelle osseuse. Cette partie en rose me tient à cœur puisqu'évidemment, ce cancer a touché ma famille. »
« À toutes les femmes atteintes du cancer du sein et à tous les autres gens atteints de n'importe quel type de cancer, sachez que nous sommes tous avec vous, insiste-t-il. Nous comptons sur la présence et la générosité du plus grand nombre demain soir pour soutenir cette cause des plus importantes! »
Touché aussi de près par la maladie dans sa famille, l'ailier gauche du Phoenix, Marek Zachar, a tenu a illustré son support. «Il y a 7 ans, ma mère a été atteinte d'un cancer de l'utérus, puis, plus récemment, c'est ma grand-mère qui fut touchée par un cancer et qui n'a pas survécu malgré son courage, souligne-t-il. Ce sont des périodes difficiles pour elles, mais aussi toute la famille. »
« Je crois que c'est le support de tous, de la famille, qui a permis à ma mère de passer au travers et à ma grand-mère de gagner deux ans de plus, poursuit-il. Nous étions avec elles chaque jour afin de les aider, les supporter, les encourager. Nous devons nous mobiliser pour des causes comme celle-là et donner de notre temps et argent pour soutenir les maladies et faire avancer la recherche. »