Le bras de fer opposant le C.A. du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Haut-Saint-François et le Comité de citoyens sur la survie du CHSLD et du CLSC se poursuit.
À cet effet, les contestataires organisent, le 26 mars prochain à 10 h, une marche qui partira du 460, 2e avenue (CLSC) pour se rendre au CHSLD sur la rue St-Janvier. On y réaffirmera un non catégorique au déménagement du CLSC et à la fermeture du tiers des lits au CHSLD.
Rappelons que le C.A. du CSSS a adopté, le 18 décembre dernier, la résolution pour aller de l'avant avec le projet de réunir les deux entreprises sous un même toit dans le bâtiment de l'actuel CHSLD. Douze membres du C.A. ont donné leur aval pour entreprendre les travaux tandis que cinq s'y opposaient.
Lors de la marche, le comité de citoyens dévoilera toutes les questions laissées sans réponses, questions qui ont été soumises tant au CSSS du HSF, qu'à l'Agence de santé et de services sociaux et au ministre de la Santé, Réjean Hébert. On sent qu'au sein de la population, on en a ras-le-bol de perdre, les uns après les autres, depuis des années, des emplois, bien rémunérés de plus. La voirie, la Sûreté du Québec, le Centre de jour, l'Aide Domestique, le secondaire, des entreprises et autres ont affecté la vitalité de la municipalité.
Rappelons les faits en ce qui concerne le projet « Tout sous un même toit ». En juin 2013, la décision avait été prise par le C.A. d'investir quelque 5 M$ répartis pour la réfection du CLSC et du CHSLD. En septembre 2013, revirement de situation : seront regroupées au même endroit les deux entités et environ 17 lits seront retranchés dans l'actuel CHSLD. De plus, on confiera à l'entreprise privée la tâche de bâtir un édifice pour accueillir 10 patients souffrant de troubles cognitifs modérés. Ce chamboulement dans les projets dans un court intervalle de temps fait bouillir le sang d'une population qui, à deux reprises, s'est présentée en masse pour manifester leur désaccord au dernier projet.
Le comité organisateur de la marche rappelle que ses membres ont demandé au ministre un moratoire pour surseoir aux destinées du CHSLD qui perdra 17 lits et des emplois. Ils ont aussi exigé une enquête sur de potentielles « irrégularités qui auraient entaché l'élaboration, l'analyse et la présentation du dossier au C.A. du CSSS du HSF ». La demande de délai aurait été refusée malgré la présentation de « documents attestant certaines pratiques plutôt non conformes ».