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  STYLE DE VIE / Style de vie

La dépression saisonnière : à prendre au sérieux

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Monique Harvey, Ph. D. en éducation<br>Directrice de l’Université du troisième âge Par Monique Harvey, Ph. D. en éducation
Directrice de l’Université du troisième âge

Mercredi le 13 avril 2016

Cette fin d'hiver qui se traîne les pieds laisse des traces sur notre humeur et notre niveau d'énergie. On a hâte de se libérer les orteils. Quand le temps doux tarde à revenir, le terme « dépression saisonnière » devient pertinent pour nombre de personnes. « Je m'endors constamment »; « Je mangerais tout le temps »; « Je remets tout en question » : autant d'affirmations qui témoignent des symptômes possibles de la dépression saisonnière.

Or, la recherche démontre qu'il faut prendre au sérieux ces symptômes qui affectent quelque 18 % de la population canadienne en hiver, et particulièrement les femmes. Une cause importante parmi les nombreux facteurs qui influencent notre humeur : le manque de lumière, qui fait diminuer la production de la sérotonine et de la mélatonine : des hormones liées au bonheur... Comment compenser cette baisse de production? Les professionnels et chercheurs qui s'y intéressent proposent plusieurs solutions.

La luminothérapie

Pour pallier la baisse de luminosité et pour contrer la déprime hivernale, la luminothérapie est un moyen efficace. Idéalement le matin, en déjeunant ou en lisant son journal, il suffit de s'exposer 30 minutes par jour à une lampe solaire artificielle spécialement conçue à cet effet.

L'activité physique

Personnellement, je crois beaucoup au pouvoir de l'activité physique. Après une bonne séance d'exercices bien dosée, on ne voit jamais la vie de la même façon. Notre attitude est plus positive et nous avons le recul nécessaire pour vivre plus sereinement. Les effets sur le taux de sérotonine et la dopamine sont bien documentés. Sans parler du plaisir qui en découle.

La dépression saisonnière est un phénomène complexe composé d'une multitude de facteurs. Les moyens pour la prévenir ou en diminuer les effets sont aussi diversifiés. Il est parfois difficile de pouvoir consulter les ressources publiques pour prendre soin de soi. Ce qui nous laisse toute la marge de manœuvre pour créer nos propres manières de contrer les effets de l'hiver qui n'en finit plus de finir. Sortez de votre tanière : tentez de voir vos amis plus souvent d'ici au retour du temps chaud ; lisez davantage de livres agréables. Et puis, pourquoi ne pas prendre une pause des médias électroniques et des écrans, une journée de temps en temps. Vous serez surpris de l'effet « thérapeutique » d'un petit débranchement.

À bientôt!

Monique Harvey, directrice de l'UTA de l'Université de Sherbrooke


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