Mercredi le 27 janvier, l'artiste participera au concours Talents Bleus présenté par le talk-show quotidien de Julie Snyder.
Le concours Talents Bleus consiste à opposer deux talents à toutes les semaines, tous arts confondus, qui représenteront respectivement une région du Québec. Le public aura toute l'émission - toujours diffusée en direct - pour voter pour leur prestation favorite : l'artiste accédera à l'étape suivante, et l'autre repartira tout de même avec 1000$ en poche. Le gagnant ou la gagnante des finales se verra remporter le prix ultime de 100 000$.
LEM, de son nom Mélanie Bué, sera celle qui représentera l'Estrie dans le concours. L'auteure et slameuse professionnelle de 36 ans présentera un slam d'une minute et demie qui fait appel aux enfants qui pourraient vivre des situations particulièrement insécurisantes dans le foyer familial. Ses paroles résonnent d'autant plus quand on prend en compte les circonstances de la pandémie, qui ont probablement empêché certains enfants de s'émanciper d'un climat familial violent. LEM explique qu'elle fait un parallèle avec son histoire dans ce slam : « 30 ans plus tôt, est-ce que j'aurais survécu à la pandémie en tant qu'enfant? Je n'en suis pas sûre. »
Résilience et slam féminin
Mélanie a découvert sa passion il y a 5 ans, en découvrant la scène slam de Montréal. Elle aimait la poésie, mais le slam a complètement modernisé sa manière de la percevoir. Cela fait maintenant deux ans qu'elle pratique son art à temps plein, abordant surtout les thèmes associés à la résilience. Elle écrit et déclame des situations d'incompréhension et de malaise, dans le but de mettre en lumière et d'aller vers une solution. Le message qui réside dans ses textes reste sensiblement le même « Peu importe où tu te trouves aujourd'hui, tu possèdes les outils pour aller au-delà ».
LEM a pris connaissance du concours en écoutant la radio, car les animateurs invitaient les auditeurs à s'inscrire : « C'est plus facile que de remplir un dossier de PCU! » disaient-ils, explique l'artiste en riant. Elle a voulu participer à notre émission parce qu'elle dit que c'est une chance pour elle, et pour le slam au féminin, de s'ouvrir à un plus large public : Elles sont où, les femmes du slam? », se questionne-t-elle, en soulignant que le slam lui-même n'a pas la visibilité qu'il mérite. L'auteure considère que le slam n'est pas perçu comme un art littéraire aussi légitime que la poésie, par exemple. Elle aimerait que les slameurs et slameuses nous viennent en tête lorsqu'on se demande quel est son artiste préféré.
Des rêves en tête
Grâce au prix en argent, engager une équipe de professionnels pour réaliser toutes les tâches connexes à la pratique de son art serait ce que LEM désirerait le plus. L'artiste native de la France est heureuse d'être la tête d'affiche de la région estrienne : « J'ai un gros coup de cœur pour Sherbrooke et pour l'Estrie. Je suis très fière de les représenter. »
Pour plus d'informations sur l'artiste ainsi que sur sa présence dans la scène culturelle, visitez le site officiel de LEM.
Pour voter pour sa performance à l'émission La semaine des 4 Julie, cliquez ici!
