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  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / Art et Culture

Laurence Jalbert en spectacle à Cookshire le 5 avril

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Jean-Claude Vézina Par Jean-Claude Vézina
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Mercredi le 26 mars 2014

Le 5 avril, à la salle Guy- Veilleux de Cookshire-Eaton, Laurence Jalbert viendra, à compter de 20 h, nous offrir un concert qui déménage, un concert de proximité lors duquel elle veut regarder « droit dans les yeux », chaque spectateur.

Accompagnée de ses musiciens multiinstrumentistes, elle promet une soirée inoubliable ponctuée de narrations et de cogitations sur les hauts et les bas de l'humain. Elle met toute sa confiance en Pierre Doré et Jean-Philippe Lagueux pour qui elle n'a qu'admiration. D'ailleurs, elle les qualifie de pieuvres tant ils passent souplement d'une guitare à la percussion, d'un clavier à l'accordéon.  

Née à Rivière-au-Renard, en Gaspésie, cette charmante auteure-compositrice-interprète n'en menait pas large durant son enfance. Sa timidité en faisait un être retiré et cependant difficile à ignorer avec cette chevelure fauve qui la distingue. Pourtant, à 12 ans, elle apprivoise la batterie et, un peu plus tard, la trompette. Autodidacte, elle s'installe au piano et touche l'orgue. À 16 ans, commencent ses tournées du Québec où elle peaufine son art pour en arriver, en 1990, à la création de son premier disque hyponyme certifié diamant (80 000 exemplaires) qui lui a valu deux Félix. De nombreuses autres récompenses consacrent toujours son talent.

Louisiane, France, Québec, devant des foules de 250 000 personnes ou dans des petites salles, elle fait toujours un tabac. Son chant dont la tessiture gambade sur 4 octaves, elle pourrait s'en servir pour éblouir la galerie, mais « chanter n'est pas une performance pour épater, ça sert à l'émotion », souligne la cantatrice qui peut aussi bien rendre le concerto pour une voix de St-Preux qu'une chanson de Janis Joplin.

Engagée (Mot de femmes), les émotions à fleur de crayon (Au nom de la raison), elle compose l'amour, la haine, la rage et fait du rentre-dedans à la violence (Encore et encore). Dans Tomber, elle crie son unicité dont elle partage quelques bribes. « [...] des morceaux de ma vie [...] tous ces inconnus qui les ont rattrapés ne connaissent de moi qu'une infime partie de mon infinité. » L'amour, malgré ses failles bien humaines, elle la fait sienne dans Communio, Chanson pour Nathan « Ce que je chante, c'est l'hymne à l'amour. » Et pourtant, la rage n'est pas loin « Ne lui prends jamais le plaisir qu'elle a de ne jamais s'assagir [...] laisse-lui sa rage. »

Laurence Jalbert se réjouit qu'on dise d'elle qu'elle est une conteuse. « Je veux créer une bulle où on est complètement exalté par la passion de la musique. » Son spectacle évolue. « J'ai toujours des nouveautés pour garder l'intérêt ». Les témoignages qu'elle reçoit du public soulignent à double trait les émotions que les gens ont ressenties, celles qui ont touché leur cœur, celles qui ont réveillé les souvenirs, celles qui ont sollicité l'imaginaire. Et pour déculpabiliser les hommes qui ne peuvent plus retenir la perle qui se coince contre leurs paupières, elle leur rappelle qu'un « homme ça pleure aussi ».

Le contact avec son auditoire lui est essentiel. Les larmes, les sourires, elle les emmagasine. «Vous me faites du bien, c'est un métier extraordinaire. Les gens, je fais attention à eux, même quand j'ai un gros rhume, je vais faire tout ce que je peux pour qu'ils soient contents. » Propager l'amour de la vie, vibrer au même rythme, tel est son Credo.

Et pourtant, elle confie que dans une destinée antérieure, elle devait être ourse, grizzli sûrement, si on se fie à ses magnifiques cheveux d'un roux éclatant. La tranquillité et le silence lui sont chers. Elle avoue toutefois qu'elle sait faire la part des choses et, quand elle sort, elle y met le paquet pour que le spectacle fasse fureur. Et au bestiaire, elle ajoute qu'elle était mouton noir dans son adolescence, elle qui a pour signe astrologique le Lion, ascendant Lion... L'invitation est lancée de fréquenter sa page Web et son site Facebook.


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